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Contre le blocus : la résistance et la victoire du peuple

BloqueoSur son compte Twitter, le président cubain Miguel Diaz-Canel Bermudez a exigé mardi la fin du blocus économique, commercial et financier que, depuis près de 60 ans, le gouvernement des États-Unis exerce contre l’Île.

« Nous continuerons d’exiger, sans relâche, la fin du cruel blocus économique, commercial et financier exercé contre Cuba et la juste réparation à notre peuple des dommages économiques et matériels causés pendant tant d’années d’agressions. NoMoreBlocking #UnblockCuba #SomosCuba », écrit-il sur son compte Twitter @DiazCanelB.

Le peuple cubain a pu le vérifier : Si Diaz-Canel, notre président, est proche, abordable, c’est précisément parce qu’il fait partie du peuple. Depuis plusieurs jours, nous le suivons à travers ce réseau social.

« Le blocus est le principal obstacle au développement de notre pays », a rappelé il y a quelques jours le président, qui a ouvert son compte le 10 octobre dernier, une date spéciale pour notre pays.

Mais Diaz-Canel n’a pas seulement utilisé les réseaux sociaux pour exiger la cessation de cette politique unilatérale et injuste, il l’a fait dans toutes les tribunes, dans la rue, avec les citoyens, aux Nations unies devant le monde, et devant l’opinion publique mondiale, lorsqu’il a été interviewé par la chaîne TeleSur il y a quelques semaines.

« Nos enfants, nos petits-enfants appartiennent à des générations nées dans des conditions de blocus, c’est-à-dire dans des conditions de résistance (…) Je pense qu’il y a aussi une reconnaissance de l’héroïsme d’un petit pays, pas soumis à un blocus quelconque, mais à un blocus imposé par la nation la plus puissante de la planète, un petit pays qui a pu résister et construire sa propre plateforme émancipatrice, ce qui est très encourageant, et je crois en cette expression non seulement de résistance mais de victoire », signale Diaz-Canel.

Cuba a une extraordinaire tradition en matière de communication politique qui va au-delà de l’utilisation traditionnelle des journaux, de la radio ou de la télévision. Or, à partir de ce réseau social, le plus haut dirigeant du gouvernement de l’Île est porteur de la voix de son peuple qui condamne cette politique hostile.

La présence du président cubain sur Internet permettra également de renforcer les liens avec les communautés cubaines à l’étranger et les amis de la solidarité, qui pourront obtenir des renseignements de première main sur nos luttes.

La voix, ou en l’occurrence les tweets, du président cubain, représentent les millions de Cubains – ces presque six millions présents sur le réseau des réseaux et aussi ceux qui n’y ont pas encore accès – qui sont sans aucun doute les plus durement touchés par le blocus.

Le rapport annuel de Cuba sur les dommages causés par cette politique des États-Unis évalue les pertes sur 60 ans à 933,678 milliards de dollars. À prix courants, le blocus a causé à Cuba des dommages quantifiables de plus de 134,499 milliards de dollars.

Le 31 octobre, l’Assemblée générale des Nations Unies votera pour la 27e année consécutive le Projet de résolution demandant la levée du blocus exercé par les États-Unis contre Cuba.

(Granma)

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