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Contre la nuit obscure, comme un élan d’amour

FidelFidel est toujours vivant. Que nul n’en doute ! Dans la continuité du processus, dans son renouvellement constant et irrésistible, dans les nouvelles initiatives qui se déploient, dans la solidarité continue envers les causes les plus nobles, dans le travail inlassable pour faire du socialisme une possibilité concrète

Il aurait explosé d’indignation face aux agressions de l’oligarchie et de l’armée contre le processus de changement dans la Bolivie d’Evo Morales ; il aurait suivi chaque jour le pouls du peuple qui fait face aux diktats néolibéraux au Chili, venus du Nord vers le Sud à l’époque de Salvador Allende et il aurait partagé la résistance de l’immense majorité des Vénézuéliens, sous la direction de Nicolas Maduro, inspiré de son ami très cher Hugo Chavez, afin de ne pas céder aux appétits impériaux de leurs laquais.

Tout au long de notre archipel, accompagné des ministres, il parcourerait les provinces et les communautés, discuterait avec les gens dans la rue, connaitrait de première main les requêtes et les besoins, débattrait de chaque proposition jusqu’à trouver la plus juste et la plus exacte, et ne manquerait pas de s’intéresser à tous les problèmes, qu’ils soient grands et graves, ou petits et ponctuels.

Et il prendrait la tête – qui d’autre sinon lui ? –, de la résistance et de la volonté de vaincre de son peuple face à l’escalade effrénée et brutale de l’empire dans sa détermination à nous asphyxier. Le général d’armée Raul Castro le confirmait à Santiago de Cuba en commémorant le 60e anniversaire de la victoire de janvier 1959 : « 60 ans après le triomphe, nous pouvons affirmer que nous sommes guéris de la peur ; ni le langage de la force ni les menaces ne nous intimident, ils ne nous ont pas intimidés alors que le processus révolutionnaire n’était pas encore consolidé, ils y parviendront encore moins maintenant que l’unité du peuple est une réalité indestructible, car si hier nous étions quelques-uns, aujourd’hui nous sommes tout un peuple qui défend sa Révolution. »

Fidel est toujours vivant. Que nul n’en doute ! Dans la continuité du processus, dans son renouvellement constant et irrésistible, dans les nouvelles initiatives qui se déploient, dans la solidarité continue envers les causes les plus nobles, dans le travail inlassable pour faire du socialisme une possibilité concrète.

Si nous voulons être loyaux envers Fidel, il nous faudra assumer en permanence son engagement irréductible en faveur de l’amélioration humaine et de la justice sociale. Nous regarder dans le miroir de ce jeune homme qui, très tôt, alors qu’il grandissait à Biran, fut sensible aux inégalités, de ce jeune rebelle qui, durant le procès après l’attaque de la caserne Moncada, nourrit sa plaidoirie d’arguments irréfutables sur les terribles conséquences de l’exploitation et du manque d’opportunités pour les déshérités, de ce chef victorieux qui, immédiatement après avoir renversé la tyrannie, mit en œuvre la Réforme agraire et encouragea la présence massive des paysans dans la capitale, de ce commandant en chef qui, à la veille de l’invasion ratée à Playa Giron, appela à défendre « cette Révolution des humbles, par les humbles et pour les humbles ».

Nous avons besoin de la présence de Fidel dans notre conscience et dans notre cœur, car comme le dit le poète dans une métaphore clairvoyante, il incarne la lutte « contre la nuit noire, comme un élan d’amour ».

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