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Le blocus constitue le principal obstacle à la mise en œuvre de l’Agenda 2030 pour le développement

bruno summit« L’ordre international dominant reste injuste, inégal et exclusif », a déclaré le ministre cubain des Relations extérieures, Bruno Rodriguez Parrilla, lors de son intervention au Sommet sur les objectifs de développement durable (ODD), mercredi, lors de la 74e session de l’Assemblée générale des Nations unies.

Selon le site Cubaminrex, le ministre a rappelé que pendant 40 années consécutives, les pays développés n’ont pas respecté leurs engagements en matière d’aide officielle au développement et ont persisté dans leurs modes de production et de consommation non viables qui conduisent le monde à la destruction imminente des conditions de vie sur la planète.

« Depuis près de six décennies, Cuba est victime du blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis, qui constitue le principal obstacle à la mise en œuvre de l’Agenda 2030 de développement durable », a souligné le chef de la diplomatie cubaine.

Rodriguez Parrilla a évoqué les mesures actuellement appliquées par le gouvernement des États-Unis contre notre pays, qui visent à paralyser le développement économique de l’Île. Cependant, a-t-il dit, « Cuba avance avec détermination dans la réalisation des objectifs de développement durable. Grâce aux efforts déployés, notre pays affiche aujourd’hui des indicateurs sociaux comparables à ceux de nombreux pays développés ».

Le ministre cubain a également fait référence à l’intérêt des États-Unis à faire obstacle aux projets de coopération Sud-Sud entre Cuba et de nombreux pays qui contribuent à améliorer l’accès aux soins de santé de millions de personnes.

En dépit de cette situation complexe, Cuba est le cinquième parmi les 14 premiers pays à avoir éliminé la faim et la malnutrition, et elle enregistre des taux satisfaisants, selon le Rapport sur la politique alimentaire mondiale 2018. Nous avons également atteint en 2017 le taux de mortalité infantile le plus bas de notre histoire et de la région de l’Amérique latine et des Caraïbes : 4,0 pour 1 000 naissances vivantes, a-t-il affirmé.

Le ministre des Relations extérieures de notre pays a souligné l’urgence de compter sur la véritable volonté politique des États développés. « Changeons l’ordre international injuste qui prévaut et qui profite à quelques-uns et maintient le plus grand nombre dans la pauvreté », a-t-il dit.

En conclusion de son discours, Rodriguez Parrilla a cité une phrase du leader historique de la Révolution cubaine, Fidel Castro : « Que disparaisse la philosophie du pillage, et la philosophie de la guerre aura disparue ! »

(Granma)

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