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La réponse du président cubain aux mensonges de Donald Trump et du « mini-Trump » Bolsonaro

bolsonaro jairLe président cubain Miguel Diaz-Canel Bermudez, a qualifié l’actuel hôte de la Maison-Blanche Donald Trump et le « mini-Trump » brésilien Jair Bolsonaro de « deux menteurs pathologiques de plus en plus isolés », après avoir entendu leurs discours ce mardi à la 74e session de l’Assemblée générale des Nations unies.

Sous l’étiquette #SomosCuba, utilisée comme appel et un symbole de l’unité nationale autour du projet révolutionnaire, le président a publié une série de messages dans lesquels il a appelé Trump « L’Empereur des États-Unis » avant de décrire les références dans son discours à Cuba et au Venezuela comme « mensongères, calomnieuses, des accusations diffamatoires et inadmissibles ».

« Son échec face à Cuba et au Venezuela suscite son arrogance impériale et il tente de justifier sa défaite par de faux arguments. #Cuba donnera la réponse digne et énergique qu’il mérite », a souligné le président en reprenant les propos du ministre cubain des Relations extérieures à cette tribune internationale.

« Cuba rejette énergiquement les calomnies de Bolsonaro au sujet de notre coopération médicale internationale », a-t-il écrit dans un autre Tweet où, en outre, il reprend le message publié sur son compte Twitter depuis New York par le ministre des Relations extérieures Bruno Rodriguez Parrilla, qui se trouvait dans la même salle aux Nations Unies où Jair Bolsonaro et Donald Trump ont proféré leurs mensonges honteux et irrespectueux devant le monde.

« Il devrait s’occuper de la corruption dans son système judiciaire, son gouvernement et sa famille. Il est le dirigeant responsable de la hausse des inégalités au Brésil », avait écrit Bruno Rodriguez lors du discours du président brésilien.

« L’ignorance des présidents des États-Unis et du Brésil disqualifie la politique internationale par leur rhétorique. Ils se moquent de la vie sur la planète en ignorant la gravité de la crise climatique actuelle. Ils sont les porte-drapeaux du fascisme. La fermeté de #Cuba restera inébranlable », a également écrit Diaz-Canel.

Et d’ajouter : « Autre insulte aux Nations Unies : Bolsonaro affirme que Donald Trump symbolise le “respect de la souveraineté” et que les scientifiques ont tort d’affirmer que les forêts amazoniennes sont les poumons du monde. Pas étonnant que Greta Thunberg pleure pour l’avenir de la planète. »

Greta Thunberg est jeune une militante écologiste qui a fait la une de nombreux médias de presse et de tendances sur les réseaux sociaux, notamment Twitter, ce mardi.

Thunberg a prononcé le discours d’ouverture du Sommet Action Climat au siège des Nations Unies, et Trump, sur Twitter, s’est moquée d’elle pour avoir accusé la classe politique et économique d’indifférence et de ne parler que d’ « argent, de contes de fées et de croissance économique éternelle ».

« Elle a l’air d’une jeune femme très heureuse qui regarde vers un avenir merveilleux et souriant. Tellement agréable à regarder ! », a écrit le président des États-Unis sur Twitter au sujet de l’intervention de la jeune femme qui, selon la presse internationale, a soulevé les chiffres « dérangeants » du réchauffement climatique et des émissions de CO2, un autre des nombreux problèmes environnementaux que les États-Unis tentent de passer sous silence.

Trump fait tout son possible pour distraire l’attention de la communauté internationale

Le ministre cubain des Relations extérieures, Bruno Rodriguez, a affirmé que l’intervention devant l’Assemblée générale des Nations Unies du président des États-Unis Donald Trump était truffée de mensonges ; c’était un discours ancré dans la Doctrine Monroe et profondément maccartiste.

Donald Trump a qualifié le président vénézuélien Nicolas Maduro de « marionnette de Cuba », il a accusé La Havane de « piller » la richesse pétrolière du Venezuela et a affirmé que « les États-Unis ne seront jamais un pays socialiste ».

De l’avis du chef de la diplomatie cubaine, Trump fait tout son possible pour détourner l’attention de la communauté internationale et de l’opinion publique étasunienne elle-même des énormes problèmes internes qui ne cessent de s’aggraver dans ce pays.

Dans l’ensemble, a-t-il conclu, le discours prononcé aujourd’hui par le chef de la Maison-Blanche était ennuyeux, plus ou moins le même, un discours ancien et inadapté à la réalité des États-Unis et à la scène internationale.

Le ministre Bruno Rodríguez a également rejeté les déclarations du président brésilien Jair Bolsonaro à la 74e Assemblée générale des Nations Unies (ONU) contre le programme Mais Médicos (Davantage de médecins pour le Brésil).

Le président brésilien s’est attaqué au programme de solidarité qui a apporté la santé aux Brésiliens les plus pauvres et aux régions les plus inhospitalières et déshéritées.

Depuis 2013, des milliers de médecins cubains sont arrivés au Brésil dans le cadre du programme Mais Médicos, promu par le gouvernement de l’ancienne présidente Dilma Rousseff. Ils ont été distribués dans environ 2 800 municipalités de tous les États et dans les 34 districts sanitaires spéciaux autochtones (DSEI).

Bruno Rodriguez a suggéré sur son compte Twitter au président brésilien de « s’attaquer à la corruption dans son système judiciaire, son gouvernement et sa famille ».

Récemment, le chef de la diplomatie cubaine a participé à la Réunion de haut niveau sur la couverture maladie universelle dans le cadre de la 74e Assemblée générale des Nations Unies, le 23 septembre 2019, où il a souligné qu’à la fin de 2018, Cuba enregistrait une espérance de vie de plus de 78 ans et un taux de mortalité infantile de 4 pour mille naissances vivantes. Un taux d’immunité de 98%, avec 14 maladies infectieuses éradiquées, 9 ne constituant pas des problèmes de santé et 29 maladies transmissibles contrôlées. L’Île respecte les indicateurs qui l’ont certifiée comme le premier pays à éliminer la transmission du VIH de la mère à l’enfant et la syphilis congénitale.

Le gouvernement des États-Unis s’en prend à présent aux programmes cubains de coopération médicale avec les pays en développement afin de les discréditer et de les saboter.

Ces programmes, qui constituent un exemple de coopération Sud-Sud, ont aidé de nombreux pays d’Amérique latine et des Caraïbes, d’Afrique et d’Asie à améliorer la couverture sanitaire et à fournir des soins médicaux de qualité aux populations des zones difficiles d’accès.

(Granma)

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