Actualité »

Cohérence entre les demandes du peuple et la gestion du gouvernement

Rauñ votac ion A NLA 3e Période ordinaire de sessions de la 9e Législature de l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire (ANPP), qui s’est achevée le 13 juillet, a lancé le vaste processus législatif demandé par le pays visant à concrétiser chacun des postulats de l’actuelle Constitution et être en cohérence avec ceux-ci.

Durant cette journée, à laquelle assistaient le général d’armée Raul Castro Ruz, Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste, Miguel Diaz-Canel Bermudez, président du Conseil d’État et du Conseil des ministres, José Ramon Machado Ventura, Deuxième secrétaire du Parti et Esteban Lazo Hernandez, membre du Bureau politique et président de l’Assemblée nationale, les députés ont approuvé trois normes importantes : la Loi électorale, la Loi sur les symboles nationaux et la Loi sur la pêche, première disposition adoptée en cette matière.

Parallèlement, le Parlement a élu le Conseil national électoral et a passé en revue des questions cruciales pour le développement du pays, telles que l’exécution du Plan économique au premier semestre 2019 et la liquidation du budget de l’État de 2018, confirmant ainsi la recommandation du général d’armée à propos des deux tâches fondamentales de Cuba : la défense de la Patrie et la bataille économique.

Au début de la séance, Esteban Lazo a évoqué la « journée mémorable » du 10 avril dernier, lorsque la nouvelle Constitution a été proclamée, comme « une incitation à plus de dynamisme, de sensibilité, de patriotisme et d’intelligence afin de relever les défis et conserver une Patrie libre, indépendante et souveraine ».

ÉLECTION DU CONSEIL NATIONAL ÉLECTORAL

Conformément au mandat de la Constitution, le Conseil national électoral (CNE) a été élu le 13 juillet par l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire. Il sera présidé par Alina Balseiro Gutiérrez.

Selon l’article 211 de la Constitution, le CNE est composé de 21 membres ; il est « l’organe de l’État dont la mission fondamentale est d’organiser, de diriger et de contrôler les élections, les consultations populaires, les plébiscites et les référendums ».
Par ailleurs, selon la Loi électorale récemment adoptée, « le président, le vice-président et le secrétaire sont élus par l’Assemblée nationale sur proposition du président de la République ; les autres membres sont élus par ce même organe ou par son Conseil d’État, sur proposition du président du Conseil national électoral une fois élu ; les deux élections se déroulent au scrutin libre, égal, direct et secret. »

Cependant, conformément à la Première Disposition transitoire de la Constitution, à cette occasion et pour unique fois, tous les membres ont été proposés par le président du Conseil d’État et du Conseil des ministres, Miguel Diaz-Canel Bermudez, qui a présenté la liste des candidats, composée de cadres, de spécialistes et de fonctionnaires liés à des organismes et autres entités. Des candidats au prestige, à la formation et à l’expérience reconnus pour l’exercice des fonctions confiée par mandat constitutionnel.

Diaz-Canel a indiqué que l’âge moyen est de 53 ans, 13 ont déjà une expérience des processus électoraux et ont fait preuve de respect pour les principes éthiques, de dévouement et d’engagement envers les tâches qui leur avaient été confiées, 15 sont des cadres (71 %), et 14 sont des juristes, (66 %) du total.

Et de préciser que 15 sont des femmes (71 %), 11 sont des Noirs et des métis (52,4 %), tandis que les Blancs sont dix (47,6 %). Tous, a-t-il souligné, une fois élus, « auront la responsabilité de mettre en œuvre, unis à notre peuple, les processus électoraux et de participation démocratique qui sont organisés avec la transparence, l’impartialité et l’éthique qui nous distinguent ».

Au terme du vote, Esteban Lazo Hernandez, a indiqué que sur les 568 membres présents au moment du scrutin, 100% avaient exercé leur droit de vote, et que tous les candidats avaient reçu plus de 50 % des voix valides, et avaient été élu avec « un grand nombre de suffrages ».

NOS SYMBOLES : LE PLUS PUR ET LE PLUS FERME DE LA CONSCIENCE NATIONALE

Faire en sorte que chaque citoyen les vénère et les respecte pour ce qu’ils représentes, parce qu’ils renferment l’histoire de la nation, d’une Patrie libre, indépendante et souveraine, est l’objectif suprême de cette proposition juridique, a déclaré José Luis Toledo Santander, président de la Commission constitutionnelle et juridique, en présentant la Loi sur les symboles nationaux.

Au terme de son intervention, durant laquelle il a fait un parcours historique sur la présence des symboles nationaux dans toutes les luttes pour l’émancipation de notre peuple, les députés se sont félicités de la profondeur des débats qui ont sans aucun doute enrichi le projet de Loi.

Le député Eusebio Leal Spengler, Historien de la ville de La Havane, a signalé qu’au cours de ces discussions, les préoccupations de nombreux camarades sont apparues, non sur le texte lui-même, mais sur certaines violations flagrantes, soit par ignorance de la Loi soit à cause d’un courant de vulgarisation et de vulgarité, face auquel il nous faut imposer la Loi, comme expression de ce qu’il y a de plus pur dans la conscience nationale.

SOUVERAINETÉ ET SÉCURITÉ ALIMENTAIRE

De même que Miguel Diaz-Canel Bermudez, la député Reina de la Caridad Torres Pérez a qualifié la Loi sur la pêche de nécessaire, en présentant le projet qui a été débattu en séance plénière de l’Assemblée nationale.

« Cette initiative est adaptée aux conditions et aux exigences internationales, mais elle s’inscrit aussi dans notre réalité et dans la mise à jour du modèle économique. C’est l’expression de la volonté politique de l’État cubain de ne pas ignorer et de prendre en compte les idées du peuple, et la preuve en est qu’il a tenu compte des consultations dans ces communautés de pêcheurs, dont ont émergé non seulement des éléments pour renforcer La loi, mais pour son application », a-t-il déclaré.

RELANCER L’ÉCONOMIE AVEC DES SOLUTIONS ET NON DES JUSTIFICATIONS

« Le plan dispose de réserves qui peuvent être exploitées en fonction des priorités de l’économie cubaine, parmi lesquelles se distinguent : défendre la production nationale, diversifier et accroître les exportations, remplacer les importations, et promouvoir les enchaînements productifs, mais aussi progresser dans la souveraineté alimentaire, le développement local, exécuter la politique approuvée pour le logement et mettre la science en fonction de la solution des problèmes. »

C’est dans cette direction que s’oriente la stratégie économique que nous devons suivre, a déclaré Alejandro Gil Fernandez, ministre de l’Économie et de la Planification, en présentant aux députés l’exécution du plan au cours du premier semestre 2019 et certaines orientations pour 2020.

Le ministre a souligné que l’économie cubaine a été confrontée au premier semestre 2019 à des restrictions financières, un durcissement du blocus économique et commercial, une pénurie d’offres dans le commerce, en particulier dans la première moitié de l’année, une insuffisance des recettes d’exportation, principalement dans les secteurs du tourisme et du nickel, et une diminution des transporteurs énergiques. Malgré cela, a-t-il dit, un ensemble de mesures a été mis en place pour relancer l’économie.

Au sujet du Plan de l’Économie 2020, il a indiqué que des mesures ont été adoptées qui concernent l’entreprise d’État socialiste, et offrent davantage d’autonomie et de plus grandes potentialités de développement. Il a souligné que la tâche principale est « de trouver des solutions, et non des justifications, de mettre en œuvre des mesures en restant toujours proche du terrain, ce qui permettra de promouvoir l’économie, même dans cette situation ».

LE BUDGET CUBAIN EST SOCIAL ET SOUTIENT LES CONQUÊTES DE LA RÉVOLUTION

Une fois de plus, la vocation humaniste du budget de l’État cubain a été mise en évidence, lorsque Meisi Bolaños Weiss, ministre des Finances et des Prix en a présenté la liquidation en 2018.

Elle a informé que 65 498 millions de pesos ont été exécutés, soit 96% du montant prévu, avec la garantie des services en matière d’éducation, de santé publique et d’assistance sociale, pour 19 000 millions de pesos, ce qui représente 50% de la structure des dépenses de l’activité budgétisée.

Dans le domaine de la santé publique, le fonctionnement des activités de plus de 1 289 établissements a été assuré, notamment les hôpitaux nationaux et locaux, polycliniques, cliniques de stomatologie, maternités, maisons de retraite et foyers du 3e âge, a-t-elle indiqué.

Elle a précisé que 264 millions de pesos ont été réservés aux travaux entrepris après les événements climatiques, ce qui permis de livrer 4 785 logements après réparation ou construction.

(Granma)

Envoyer le commentaire

Votre email n'est jamais publié. Les champs obligatoires sont marqués. *

*