Actualité »

Fidel dans le cœur de tous

Fidel tumbaLa pierre polie qui immortalise son nom est à la fois point d’arrivée et de départ. Ce moment de solennité éveille dans notre conscience le sentiment que celui qui repose en ce lieu est le père et l’ami, le paradigme de l’Homme qui rêva d’un monde meilleur pour tous.

Les chiffres fournis à Granma par les responsables de l’enregistrement quotidien de l’accès au cimetière de Santa Ifigenia sont révélateurs. À ce jour, exactement 1 008 392 hommes, femmes et enfants – 838 288 Cubains et 170 104 étrangers – sont venus lui rendre hommage au pied de la roche qui abrite ses cendres au cimetière Santa Ifigenia de Santiago de Cuba.

Mais le plus important n’est pas consigné : ce sont les gestes, les fleurs qui les accompagnent, le « Merci, Fidel ! », les larmes versées, le dialogue intime. Ce sont aussi les offrandes dans des lettres personnelles, des poèmes, des drapeaux, une poignée de terres venue d’au-delà des mers et, dans le cas du peuple de Santiago, l’engagement de lui rendre hommage par des actions concrètes.

Selon les statistiques, l’Allemagne, l’Italie, la France, l’Espagne et les États-Unis arrivent en tête du nombre élevé de pays d’origine des visiteurs, alors qu’il n’y a pas un seul coin de l’île qui ne soit pas représenté, comme une expression que tout Cuba, c’est vraiment Fidel.

« Il a été un exemple non seulement pour la lutte révolutionnaire en Amérique, mais pour le monde entier », a déclaré l’ancien président équatorien Rafael Correa, non loin de l’imposante roche qui symbolise un grain de maïs. « Je suis très ému d’être ici avec mon ami », a dit le théologien brésilien Frei Betto, et le combattant indépendantiste portoricain Oscar Lopez Rivera nous a confié : « J’espère que cela me donnera la force de continuer à me battre jusqu’à mon dernier souffle. »

Depuis le 10 octobre dernier, date du 149e anniversaire du début de nos luttes pour l’indépendance, dans la zone patrimoniale centrale qu’il partageait avec le Héros national José Marti, l’illustre Carlos Manuel de Céspedes et Mariana Grajales, la Mère de la Patrie, sont venus les rejoindre, formant une première ligne de combat.

(Granma)

Envoyer le commentaire

Votre email n'est jamais publié. Les champs obligatoires sont marqués. *

*