La nécessité d’agir contre la raréfaction des ressources naturelles et de stopper l’impact des émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère en promouvant des pratiques innovantes dans le pays, a été le principal enjeu évalué lors de la dernière réunion du Conseil national de l’innovation, tenue au Palais de la révolution.
Dirigé par le président Miguel Díaz-Canel Bermúdez et avec la présence de la vice-première ministre Inés María Chapman, l’échange d’universitaires, de scientifiques, d’experts et de gestionnaires a cette fois-ci porté sur l’analyse de ce que nous pourrions faire pour promouvoir le concept d’économie circulaire dans l’industrie du recyclage, et dans tous nos secteurs, pour parvenir à une plus grande utilisation des ressources naturelles, dans un pays comme le nôtre où l’économie se développe dans des conditions très particulières.
La présentation de trois communications sur l’état des lieux et les perspectives pour faire avancer le concept d’économie circulaire en tenant compte de l’innovation, a marqué les échanges de la rencontre.
En tant que pratique des pays développés, l’essence de l’économie circulaire est de parvenir à une meilleure utilisation des matières premières et à la réutilisation des déchets solides, non seulement d’un point de vue environnemental, mais aussi d’un point de vue de reconversion économique et technologique.
Sur la manière d’atteindre une plus grande durabilité dans le pays, le professeur Dennis Oliva Merencio de l’Université technologique de La Havane a pris la parole. Chercher une plus grande force dans tout système d’innovation et en particulier lorsqu’on parle de l’économie circulaire dans l’industrie du recyclage ne peut ignorer la nécessité de réaliser l’intégration entre tous les secteurs de la société, c’est pourquoi le docteur en sciences, Lídice Vaillant, Il a défendu la nécessité de la l’intégration de tous les secteurs et leur interrelation.
Lors de la définition du concept d’économie circulaire, l’universitaire Dennis Oliva Merencio l’a décrit comme global et essentiel.
Un large échange entre experts, universitaires, producteurs et managers présents, a soulevé la question de l’économie circulaire et la nécessité de son application dans le cadre de la démarche permanente qui doit prévaloir dans chaque projet qui est initié.
Le président Miguel Díaz-Canel Bermúdez a défini l’économie circulaire comme stratégique, en raison de sa nature transversale et de ce qu’elle implique dans la création d’une culture pour sa mise en œuvre et influencer la transformation des actions des personnes.
Un groupe important de questions a émergé de la réunion, c’est pourquoi il a insisté sur la nécessité d’avancer dans la création d’une stratégie cubaine sur l’économie circulaire.
“Nous devons veiller à ce que nous réfléchissions tous à l’économie circulaire, tant dans le système des entreprises que dans les municipalités”, a déclaré le président. Il a déclaré que cela nous permettra d’enchaîner les processus pour atteindre de nouveaux produits et des transformations productives.
Lors de la nouvelle réunion du Conseil national de l’innovation, qui est devenu un pilier dans l’exercice du gouvernement dans le pays, il a été signalé que le site numérique de la présidence dispose d’un espace accessible, où 102 documents sont actuellement insérés avec un abondante documentation sur les réunions de ce type tenues.
Dans le sujet d’analyse de la dernière rencontre (l’économie circulaire), bien que notre pays soit loin des pratiques qui sont mises en œuvre dans les pays développés, des domaines importants sont identifiés où un travail global peut être fait afin de multiplier et de rendre plus efficace l’utilisation plus durable de nos ressources naturelles, la réutilisation des déchets solides générés par les institutions et la population, et parvenir à de plus grandes chaînes productives.
(Tiré de Radio Rebelde)