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Le filleul, la marraine… et la dernière farce contre Cuba

alcantara« Le plus pathétique de cette séquence, ce n’est pas le “gréviste” en bonne santé, ni ses groupies de la rue Obispo, ni la presse manipulatrice, ni les Yankees qui protestent en faveur de leur marionnette, non… Cela fait désormais partie du paysage »

Le regard innocent de Maria Carla sembla surpris, tout comme le ton sur lequel elle dit : « Une télé-classe d’école primaire à cette heure-ci ! ».

La réaction de n’importe quel adulte, qui ne serait pas devant son téléviseur, serait semblable à celle de la jeune fille, en entendant la voix du présentateur (Humberto Lopez) devenir plus insistante : « Regardez, c’est d’important, comptez un, deux, trois sur vos doigts, et cela va commencer. »

C’est à ce niveau de détail que les marionnettes rémunérées à Cuba, depuis l’étranger, reçoivent des instructions qui ont pour objectif de créer ou de simuler, dans notre pays, des désordres et le chaos, et ainsi donner crédit à des calomnies sans fondement, avec lesquelles elles tentent de justifier toutes sortes d’agressions.

La « professeure » que Maria Carla a entendue au journal télévisé n’était autre que Karla Velazquez, une Vénézuélienne résidant au Mexique, experte en projets et responsable du Programme Cuba de l’Institut national démocratique (NDI).

Le NDI est une agence non gouvernementale des États-Unis qui finance des groupes de personnes pour exécuter des plans de subversion et de déstabilisation dans des pays progressistes, et qui, en ce moment, concentre son attention, de manière spéciale, sur Cuba et le Nicaragua.

Un enregistrement de sa voix a été présenté lors du Journal télévisé comme une preuve – une de plus – qui dénonce ceux qui se cachent derrière les comédiens de San Isidro, déguisés en dissidents politiques.

Il s’avère que dans ce « cours », Mme Karla Velazquez avait à l’autre bout du fil un compère de l’ « artiste » Luis Manuel Otero Alcantara, son « filleul » dans la mise en scène de farces, et elle lui détaillait les instructions qu’il devait faire parvenir à cet individu, au nom, dit-elle, de : « la marraine, parce c’est également ainsi qu’il m’appelle, et la police l’ignore. »

Un bref aperçu conceptuel, tiré du Manuel de guerre non conventionnelle de l’armée des États-Unis, sur ce qu’est une grève de la faim, comment et pourquoi la faire, et comment la filmer avec des téléphones portables, a précédé les ordres de la « marraine » à sa marionnette – je veux dire, à son filleul, ou subordonné – à qui elle a rappelé : « c’est moi qui te dirige. »

Ses paroles exactes ont été : « La première chose, c’est qu’une grève de la faim a des exigences, c’est une méthode qui peut réussir si on la fait bien. Pour bien la faire, il faut avoir quelques exigences ; la première doit être la plus facile à satisfaire, Pourquoi ? Pour que tu ne meures pas de faim, parce que tu ne veux pas mourir… Donc, les trois demandes, je les passe par écrite à Afrik (Africa Reina sur les réseaux sociaux, nom de la contre-révolutionnaire Yenicelis Borroto Vega), pour que tu puisses les exprimer. »

Le matériel et les arguments présentés aux téléspectateurs cubains par le journaliste Humberto Lopez comprennent d’autres images et d’autres enregistrements, qui ne laissent aucun doute, si quelqu’un en avait, sur le montage anticubain, qui n’est ni inconnu ni nouveau, mais qui se poursuit, bien que d’échec en échec.

Otero Alcantara est loin d’être l’artiste qu’il prétend être. L’art, indépendamment des idéologies, est respectueux et authentique, et c’est de l’art ; des composantes qui font défaut à l’œuvre de ce personnage.

Cet individu a déjà joué dans une « performances » des plus offensantes et grotesques, pour laquelle il n’a pas hésité à outrager notre drapeau. Ce n’est pas la seule obscénité dont, au nom de l’art, il a été l’auteur dans des lieux publics.

Fin novembre, en compagnie d’autres individus de son acabit, il a simulé une première « grève de la faim », pour de faux… Cela s’est su presque immédiatement, car ses factures alimentaires ont été révélées à travers l’application TuEnvio.

Pour la nouvelle « grève », qui a débuté à la fin du mois dernier, suivant les instructions de « La marraine », il a pu compter sur les porte-parole toujours volontaires de médias privés, au service des ennemis de la Révolution cubaine.

Autour de ce nouveau chapitre de la farce, le 30 avril, un petit groupe de dix provocateurs, déguisés en dissidents, ont monté un autre spectacle, cette fois-ci dans la rue Obispo à La Havane, rapporte le Journal télévisé.

Selon la télévision, les délinquants avaient choisi un endroit populeux, devant une file d’attente, afin d’être visibles médiatiquement. Leur objectif était de se rendre chez Otero Alcantara, même si l’on sait que leur véritable intérêt était de satisfaire les exigences de leurs mentors afin de recevoir par la suite des miettes monétaires en récompense. En effet, ils suivent pas à pas les actions proposées dans le Manuel de guerre non conventionnelle de l’armée étasunienne, datant de 2019, telle la N° 29 de ce document, qui comprend des actes symboliques, et la N° 166 : se mélanger à un public pour y créer la confusion.

Le meneur de cette dernière provocation, Esteban Rodriguez Lopez, sans emploi, vit dans La Vieille Havane ; il accumule une « brillante trajectoire » de délinquant. Ses relations avec des éléments antisociaux sont bien connues ; il a été poursuivi, entre autres, pour activité économique illicite, recel, vol, détournement, vol avec violence, blessures, trouble de l’ordre public et résistance.

Le journal télévisé a également présenté l’enregistrement du moment où un individu d’origine cubaine vivant au Texas, aux États-Unis, a révélé qu’il collectait de l’argent pour l’envoyer aux « siens » à Cuba, ajoutant qu’Esteban avait déjà reçu des dollars, et que des gens de là-bas agissaient ici avec lui.

Cependant, quelle différence entre la Cuba qu’ils sont prêts à vendre, contre laquelle ils n’épargnent ni calomnies ni mensonges, qu’ils mettent en scène comme une pièce de théâtre, et la Cuba qui, avec la générosité habituelle d’humanité qui caractérise son Système de santé, ne discrimine pas les personnes qui ont besoin de soins, comme ceux qu’il offre à l’hôpital Calixto Garcia de la capitale, depuis le 2 mai, à l’un des chefs de file du soi-disant mouvement de San Isidro : Luis Manuel Otero Alcantara, lui-même.

LES INFORMATIONS PUBLIÉES PAR LES AUTORITÉS SANITAIRES PARLENT D’ELLES-MÊMES

La première indiquait que, dans la nuit du 2 mai 2021, le citoyen Luis Manuel Otero Alcantara a été reçu au Service d’urgence de l’hôpital universitaire General Calixto Garcia, lequel est arrivé en ambulance, dans un état conscient, et se déplaçant sans difficulté, avec un diagnostic d’inanition volontaire.

« L’examen physique n’a montré aucun signe de dénutrition, et les paramètres cliniques et biochimiques sont normaux. Comme l’établit le protocole de soins médicaux pour la COVID-19, un test antigénique a été effectué, avec des résultats négatifs, ainsi que des prélèvements PCR, dont on attend les résultats. »

Cette première note conclut que, depuis son arrivée à l’hôpital, et pendant tout le processus, il est resté coopératif avec le personnel de santé qui l’a pris en charge, que son évolution était stable, et que l’équipe de spécialistes a poursuivi les actes médicaux correspondants. Le message précisait que le patient avait été placé en observation en raison des motifs qui l’ont amené à l’hôpital.

Plus tard, une communication plus détaillée, au terme des tests de laboratoire clinique, a rendu compte des paramètres normaux chez le citoyen Luis Manuel Otero Alcantara ; une preuve évidente que les indicateurs du patient ne correspondent pas à ceux d’une personne qui manifeste de l’inanition, ce qui révèle qu’il y a eu alimentation et hydratation :

Hémoglobine : 16,8

Glycémie : 5,6

Acide urique : 9,71

pH du sang : 7,15

Hématocrite : 0,51

Plaquettes : 300

Leucocytes : 7,8, avec un différentiel normal.

Érythrocytes ; 5, avec sédimentation et créatinine normales.

A-t-on besoin de meilleurs arguments ? Les artifices du montage contre-révolutionnaire s’avèrent faux, aussi bien à première vue que sous la loupe d’un microscope. Il n’y a aucun argument crédible dans les intrigues qui sont inventées, les unes après les autres. Une nouvelle fois, le filleul, la marraine et ses parrains, se sont donné en spectacle.

Avec raison, de telles mises en scène génèrent – chez les gens raisonnables, les révolutionnaires qui ne croient pas aux balivernes des pauvres diables qui vendent leur pays pour n’importe quelle aumône en dollars – des commentaires forts, comme celui, tel un coup de poing, écrit par le communicateur Omar Rafael García Lazo :

« Il n’y a pas de mercenaire sérieux qui ait une échelle différente de celle qui donne la priorité à sa propre vie. Agissant par cynisme, rien n’est plus important pour le mercenaire que son salaire, pas la cause et encore moins les idées. Hier, l’« artiste » était mourant. Aujourd’hui, il est entré en marchant à l’hôpital sans aucun signe de dénutrition. C’est pourquoi personne ne les croit. (…) Mais le spectacle doit continuer. La vérité n’est même plus secondaire. Ils diront sûrement que l’ « artiste » a été forcé. Il continue certainement sa « grève » à l’hôpital, comme ce personnage dont plus personne ne se souvient, champion des grèves assistées dans les hôpitaux, aux frais du trésor public. Quelle contradiction !

« Le plus pathétique de cette séquence, ce n’est pas le “gréviste” en bonne santé, ni ses groupies de la rue Obispo, ni la presse manipulatrice, ni les Yankees qui protestent en faveur de leur marionnette, non… Cela fait désormais partie du paysage.

« Le plus pathétique, c’est de voir quelques Cubains sensés parier leur intelligence sur l’issue politique d’une farce annoncée. Et si le dialogue ? Et si les causes du phénomène ? Et si le racisme sous-jacent ? Et si une collecte d’arguments et d’idées pour négocier ? Et si l’avenir et la démocratie ? Tout cela se retrouve enfermé maintenant dans une vieille cocotte qui ne monte pas en pression, quel que soit le nombre de conseillers. Il n’en sortira rien qui ressemble à notre authentique ajiaco (soupe traditionnelle), car tout simplement, l’argent n’a jamais été, dans le cas cubain, un catalyseur de transformations. Jamais dans notre histoire. »

(Source: Granma)

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