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Approbation de la Résolution sur le Rapport central au 8e Congrès du PCC

Présidée par le général d’armée Raul Castro Ruz et José Ramon Machado Ventura, Premier et Deuxième secrétaires du Comité central du Parti, la troisième journée du 8e Congrès de la plus haute organisation politique du pays a débuté le 18 avril

congreso pccSous la présidence du général d’armée Raul Castro Ruz et de José Ramon Machado Ventura, respectivement Premier et Deuxième secrétaires du Comité central du Parti, ainsi que des membres du Bureau politique Miguel Diaz-Canel Bermudez, président de la République et Esteban Lazo Hernandez, président de l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire (ANPP), le troisième jour des sessions du 8e Congrès de la plus haute organisation politique du pays a débuté le 18 avril.

La séance a été ouverte par les paroles du commandant en chef, Fidel Castro Ruz, exprimées lors de l’assemblée de bilan du Parti à La Havane, le 23 novembre 1996. « Si notre terre n’avait pas assez d’honneur et de gloire, comme celle qu’elle a conquise durant tant d’années, cet honneur et cette gloire d’avoir combattu contre cet empire superpuissant sans avoir été vaincus (…)seraient suffisants. »

À l’ordre du jour de cette journée, le délégué José Amado Ricardo Guerra, membre du Comité central et Secrétaire du Conseil des ministres, a donné lecture du projet de Résolution du Rapport central au 8e Congrès du Parti communiste de Cuba (PCC), présenté par son Premier secrétaire, le général d’armée Raul Castro Ruz.

Selon le texte, qui a également été approuvé lors de la réunion, le Rapport constitue « une expression de l’héritage de la Génération historique et un guide pour le travail à venir du Parti et des autres acteurs de la société ».

En outre, a-t-il ajouté, il évalue avec objectivité, justesse, clarté et sens critique les tâches effectuées par notre Parti et notre peuple au cours des cinq dernières années, face aux défis et aux difficultés découlant de la situation internationale, ainsi que les déficiences propres à l’activité nationale, la bureaucratie, l’inertie et la résistance au changement, ainsi que le manque de fermeté, d’exigence et de contrôle face aux phénomènes négatifs.

SUR L’ÉCONOMIE ET AUTRES QUESTIONS STRATÉGIQUES ABORDÉES DANS LE RAPPORT

Le rapport, a-t-il dit, ratifie également que le développement de l’économie nationale, ainsi que la lutte pour la paix et la fermeté idéologique, constituent les principales missions du Parti.

Selon le projet de Résolution, le Rapport central fait une évaluation précise de l’exécution des mesures approuvées pour faire face à la pandémie de COVID-19, de la contribution de nos scientifiques et de notre personnel de santé dans la conception de protocoles efficaces pour le traitement de cette maladie et le développement de cinq candidats vaccins, dont deux sont en phase avancée d’essais cliniques.

Le secrétaire du Conseil des ministres a poursuivi en indiquant que le document décrit la performance de l’économie nationale, qui, malgré les obstacles du blocus économique, commercial et financier intensifié par les États-Unis, a permis de préserver les principaux acquis sociaux de la Révolution sans renoncer aux objectifs de développement prévus. Et, une fois de plus, l’unité du peuple autour du Parti et sa capacité à résister aux agressions de l’ennemi ont été démontrées.

Le Rapport, a-t-il ajouté, identifie clairement les facteurs subjectifs qui affectent la gestion économique, ainsi que les problèmes structurels du modèle, qui ne fournit pas suffisamment d’incitations au travail. Il aborde également la nécessité de promouvoir une combinaison appropriée du caractère centralisé de la planification, avec l’autonomie et la décentralisation requises aux niveaux intermédiaires et de base du système des entreprises et des gouvernements locaux.

Le projet de Résolution attire également l’attention sur l’une des questions importantes abordées par le général d’armée, concernant le principe selon lequel la propriété par tout le peuple sur les moyens fondamentaux de production constitue la base du pouvoir réel des travailleurs et, par conséquent, le système d’entreprises d’État est appelé à démontrer dans la pratique et à confirmer qu’il est et sera la principale forme de gestion dans l’économie.

Dans le même temps, le Premier secrétaire du PCC met en garde dans le Rapport sur le fait que l’expansion des activités des formes de gestion non étatiques ne doit pas conduire à un processus de privatisation qui balayerait les fondements et l’essence de la société socialiste, construite durant plus de six décennies.

« Par conséquent, les décisions en matière d’économie ne peuvent générer une rupture avec les idéaux de justice et d’égalité de la Révolution et affaiblir l’unité du peuple autour de son Parti, qui défendra toujours le principe selon lequel à Cuba, l’application de thérapies de choc ne sera jamais autorisée et, par conséquent, personne ne sera laissé à l’abandon », indique le projet de Résolution.

Le Rapport central précise la nécessité d’encourager l’augmentation de la production nationale, notamment des aliments, d’exclure l’habitude néfaste de les importer et de générer des exportations diversifiées et compétitives. Il souligne que, sans cesser d’aspirer et de travailler à des niveaux plus élevés de satisfaction de nos besoins, nous devons nous habituer à vivre avec ce que nous avons et ne pas prétendre dépenser plus que les revenus que nous sommes capables de générer, a ajouté le délégué.

Il a également expliqué que la Tâche de réorganisation, qui a débuté le 1er janvier de cette année, après plus d’une décennie d’études et de travaux, devrait poursuivre sa mise en œuvre selon le calendrier approuvé jusqu’à sa pleine application.

Il a également souligné que le Premier secrétaire du Comité central du Parti a réaffirmé que le Parti a la mission honorable d’être le digne héritier de la confiance placée par le peuple dans le leader fondateur de la Révolution, le commandant en chef Fidel Castro Ruz et il a appelé à comprendre l’énorme responsabilité que représente pour tous les militants le contenu de l’article n° 5 de la Constitution de la République, qui établit le Parti comme la force dirigeante supérieure de la société et de l’État,

L’existence d’un parti unique, a-t-il ratifié, nous oblige à promouvoir en son sein et dans la société en général la démocratie la plus large et un échange permanent, sincère et profond d’opinions, pas toujours concordantes, pour renforcer le lien avec les masses laborieuses et la population et assurer la participation croissante des citoyens aux décisions fondamentales.

Il a également rappelé qu’il fallait veiller avec zèle à l’unité de la grande majorité des Cubains autour du Parti et ne jamais accepter la division entre révolutionnaires sous de faux prétextes de plus de démocratie, car ce serait le premier pas pour détruire la Révolution elle-même de l’intérieur.

Le Parti communiste, a également déclaré le secrétaire du Conseil des ministres, devra continuer à faire face aux préjugés et aux discriminations de toutes sortes qui persistent et menacent l’unité de la nation.

Le Rapport central appelle à revitaliser le travail des organisations de masse dans toutes les sphères de la société et à mettre à jour leur fonctionnement. Il est nécessaire de relancer le travail à la base, dans les usines, dans les campagnes et dans les communautés, pour défendre la Révolution et lutter contre l’indiscipline sociale et le délit et élever la combativité et l’intransigeance.

En même temps, a-t-il poursuivi, il est souligné que les rues, les parcs et les places appartiennent et appartiendront aux révolutionnaires et que notre peuple héroïque ne se verra pas refuser le droit de défendre sa Révolution.

Il a également commenté que le Rapport indique que dans le travail politique idéologique, faire toujours la même chose n’est pas suffisant, il convient de réaliser une transformation profonde visant à renforcer l’essence et les valeurs qui émanent de l’œuvre de la Révolution.

Le camarade Raul a dénoncé le programme d’influence idéologique et culturelle déployé par l’ennemi, lequel est axé sur la rupture de l’unité nationale et l’aspiration à ce que les réseaux sociaux deviennent des canaux de subversion, a expliqué le délégué.

Le général d’armée a mis en garde contre la naïveté et l’enthousiasme excessif à l’égard des nouvelles technologies sans avoir préalablement assuré la sécurité informatique, a-t-il souligné.

Par ailleurs, le Rapport central reconnaît les progrès réalisés en matière de politique des cadres et identifie les faiblesses encore présentes dans cette direction de travail décisive. En outre, il indique l’importance que, conformément au contenu de l’article n° 4 de la Constitution de la République, il ne soit pas admis que des camarades qui, pour des raisons injustifiées, n’ont pas passé le service militaire actif soient promus à des postes supérieurs.

Le document insiste sur le caractère stratégique de la politique des cadres et sur la nécessité de l’améliorer et de l’actualiser en permanence, afin de garantir un vivier de futurs dirigeants, caractérisés par leur engagement envers la Révolution, leur humilité, leur modestie, leur exemple personnel, leur leadership et leurs fermes convictions contre tout vestige d’élitisme, de vanité, d’autosuffisance et d’ambitions.

De même, le Rapport central ratifie les principes qui guident la politique étrangère de la Révolution, tout en soulignant le mandat constitutionnel selon lequel les relations économiques, diplomatiques et politiques avec tout autre État ne pourront jamais être négociées sous l’effet de l’agression, de la menace ou de la coercition.

Il reconnaît également la pleine validité du concept stratégique de la guerre de tout le peuple et la contribution des combattants des Forces armées révolutionnaires et du ministère de l’Intérieur dans l’accomplissement des missions qui leur sont confiées.

Pour conclure, le texte souligne que le Rapport central signifie que, comme prévu, le 8e Congrès marque la conclusion du processus de passation ordonné des responsabilités majeures de la Génération historique à la nouvelle génération.

Pour toutes ces raisons, le 8e Congrès du PCC, précise le texte légal, décide d’approuver le Rapport dans toutes ses parties et de recommander son étude par les membres du Parti et l’Union des jeunes communistes, ainsi que d’adopter les mesures nécessaires pour mettre son contenu à la disposition de tout notre peuple.

(Taken from Granma)

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