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Trump menace de revenir pour aspirer à la présidence

eeuu capitolioDans son premier discours depuis son départ de la Maison-Blanche le 20 janvier, l’ancien président Donald Trump a persisté dans ses théories fantaisistes concernant le vol des élections par les démocrates, tout en conservant sa position d’outsider raciste et anti-immigrant.

« En fait, comme vous le savez, ils (les démocrates) viennent de perdre la Maison-Blanche. Mais qui sait, qui sait, je pourrais même décider de les battre une troisième fois », a-t-il déclaré au début de son discours, le 20 février, à la clôture de la Conférence d’action politique des conservateurs à Orlando, en Floride, devant une foule enthousiaste de ses partisans.

L’ancien président n’a pas encore reconnu sa défaite face à Joe Biden, qui est revenu sur nombre des politiques de son prédécesseur, y compris en matière d’immigration, un sujet qui a suscité des critiques du magnat, qui n’a pas manqué, comme d’habitude, de distiller un racisme à l’état pur dans son allocution.

« La décision de Joe Biden d’annuler la sécurité aux frontières a déclenché à elle seule une crise de jeunes migrants qui enrichit les passeurs, les cartels criminels et certains des individus les plus diaboliques de la planète », a-t-il signalé.

La semaine dernière, l’actuelle administration démocrate a présenté au Congrès un projet de réforme migratoire qui permettrait à des millions d’immigrants sans papiers d’accéder à la citoyenneté.

Concernant les divisions internes entre républicains et la possibilité, qui a été évoquée à plusieurs reprises, de créer un nouveau parti, l’ancien locataire de la Maison-Blanche a déclaré : « Ils n’ont cessé de dire qu’ils allaient créer un nouveau parti. Nous avons le Parti républicain. Il va être uni et plus fort que jamais. Je ne lance pas un nouveau parti. C’était une fausse nouvelle », a-t-il souligné.

Cependant, à la fin de son discours, il s’en est pris sévèrement aux législateurs et aux chefs de faction qui avaient pris la parole publiquement contre lui.

Personne ne s’attendait à ce que son discours à Orlando soit différent, mais il y a toujours une lueur d’espoir dans le bon sens des hauts responsables de l’empire.

Ceux qui conservaient un reste de confiance à cet égard se sont une nouvelle fois heurtés à l’ego incontrôlé du showman, qui proclame, à chaque pas, depuis qu’il a goûté aux « miels du pouvoir », tel un ancien souverain absolu : « Le pouvoir, c’est moi ! »

Toujours la même histoire sur ces terres du Nord où, comme l’a fait remarquer José Marti, « au lieu de renforcer la démocratie et de la sauver de la haine et de la misère des monarchies, la démocratie est corrompue et affaiblie, et la haine et la misère renaissent, menaçantes ».

(Source: Granma)

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