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Le scénario de coup d’État en douceur échoue une nouvelle fois

jose martiUne nouvelle provocation contre-révolutionnaire a eu lieu devant le ministère de la Culture : un groupe de personnes, pour la plupart des cyber-mercenaires bien connus au service du gouvernement des États-Unis, a mis en scène un spectacle médiatique, en s’appuyant sur le scénario maintes fois utilisé du « dialogue nécessaire » entre les institutions et les artistes. Un dialogue que ce groupe a saboté à plusieurs reprises, car en vérité, ils n’ont aucun intérêt à y participer, comme cela a été démontré depuis le 27 novembre 2020.

Le « show » avait pour but de provoquer un climat de violence et de chaos qui permettrait de vendre au monde l’image d’une institution en rupture avec les créateurs, les artistes, et d’inciter à des manifestations de rejet de nos fonctionnaires, dépeints comme des personnes violentes, fermées à toute discussion.

Tout avait été répété dans les moindres détails. Les soi-disant créateurs mécontents – en réalité, sur place, les artistes ne représentaient qu’une minorité, puisque la plupart des personnes présentes étaient des membres d’une presse au service des intérêts étasuniens – n’avaient aucune intention de se réunir avec les responsables du Mincult. D’ailleurs, ils ne prêtèrent aucune attention aux invitations de l’un des vice-ministres répétées à entrer dans le ministère.

La mission à accomplir, définie à l’avance, était, à travers l’outrage et des provocations, de forcer – d’une façon ou d’une autre – les autorités à agir ; ils cherchaient à provoquer un « affrontement », des tensions qui échapperaient à tout contrôle.

Une tactique tout droit sortie d’un manuel. L’idée était de rester sur place, de tenir tête, d’attirer l’attention, d’utiliser les médias qui faisaient partie du spectacle, afin de générer des matrices d’opinion favorables, de convoquer plus de manifestants par le biais des réseaux sociaux et de fabriquer un petit Maidan dans le Mincult, ce vieux rêve, si souvent raté, de la cia de répéter à La Havane les événements de Kiev.

Selon le manuel du Centre pour les actions et stratégies non-violentes appliquées (Canvas), le laboratoire sociopolitique et de subversion de Srdja Popovic, fondateur avec Slobodan Djinovic du mouvement Otpor qui, en l’an 2000, contribua, sous les ordres et le financement de la cia, au renversement du président de la République fédérale de Yougoslavie, Slobodan Milosevic, l’une des premières tâches à accomplir pour mettre au point un « coup d’État en douceur » est, précisément, de « générer des foyers de désobéissance, de violence et de chaos », d’assiéger les institutions gouvernementales, les fonctionnaires et les travailleurs, de propager l’inquiétude, la méfiance et la peur.

Les incidents devant le Mincult font partie de cette stratégie de guerre « non-violente » contre Cuba, une tentative de plus pour allumer l’indispensable détonateur qui la rendrait possible.

Une véritable « meute », comme le prévoit dans ces cas-là le manuel de Gene Sharp et le manuel du Canvas précité, s’est immédiatement mise en action, en suivant à la lettre les instructions, pour dénigrer et harceler les fonctionnaires cubains et pour victimiser les participants à cette action anticubaine.

Il ne manquait plus au tableau que la « préoccupation » de l’ambassade des États-Unis dans la capitale cubaine, exprimée dans un tweet qui ne semblait pas avoir été écrit à La Havane, tellement il était éloigné de la réalité des événements qui ont eu lieu devant le ministère de la Culture. En fait, ce que les créateurs, les financiers et les promoteurs de cette forme d’agression camouflent dans leurs manuels, c’est une manœuvre d’action violente et d’ingérence, visant à produire des « coups d’État » qui conduisent à l’établissement d’« États en faillite » aux mains de « gouvernements de transition », incapables de faire face aux États-Unis sur le terrain militaire, et donc, faciles à occuper et à soumettre.

Comme cela a été dénoncé en d’autres occasions, leur objectif est de créer les conditions d’une intervention directe à Cuba, à la manière de 1898, en se présentant comme les « sauveurs » d’un pays en proie au chaos. La date de la veille de l’anniversaire de José Marti a été choisie comme un élément en leur faveur par ceux qui ignorent l’histoire de notre pays.

Pour les Cubains, José Marti est un symbole d’indépendance, un appel permanent à être fidèle à ses idées, ces idées auxquelles nous, les révolutionnaires, sommes attachés et qui font échouer, encore et toujours, les plans de l’empire et de ses mercenaires.

(Source: Granma)

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