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Ce qu’ils ont fait contre Lula montre jusqu’où les ennemis de la gauche peuvent aller

Raul Fidel LulaLors de la clôture du 25e Forum de São Paulo, le président cubain Miguel Diaz-Canel Bermudez avait déclaré : « Lula, emprisonné sous de fausses accusations et des pièges juridiques scandaleux, est un exemple de jusqu’où les ennemis de la gauche peuvent aller »

La Cour suprême fédérale du Brésil (Supremo Tribunal Federal) a décidé retirer la plainte de l’ancien ministre Antonio Palocci, de l’action en justice contre l’ex-président Luiz Inacio Lula da Silva, répondant ainsi à la demande de la défense, qui a signalé une violation de l’impartialité dans l’inclusion de cette information six jours avant les élections de 2018, a rapporté la chaîne latino-américaine TeleSur.

La requête de Palocci avait été introduite par le juge fédéral de l’époque, Sergio Moro, quelques jours avant le premier tour des élections présidentielles, avec comme objectif évident d’empêcher la victoire du Parti des travailleurs (PT) et préparer le terrain à l’élection de Jair Bolsonaro.

Pour les dirigeants du PT et l’équipe de la défense de Lula, c’est une nouvelle preuve des objectifs politiques de Moro, qui, en tant que « récompense pour son travail », s’était vu confier le portefeuille de ministre de la Justice du gouvernement qu’il a contribué à installer.

La présidente du PT, Gleisi Hoffmann, avait signalé sur son compte Twitter : « C’est officiel : Moro a agi pour faire élire Bolsonaro ».

Lula da Silva avait été accusé d’avoir reçu une propriété de l’entreprise de construction Odebrecht, évaluée à 12 millions de dollars.

Les Cubains, tout comme des millions d’honnêtes gens dans ce monde, n’ont jamais eu le moindre doute sur l’innocence de l’ami de l’Île. Le Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba, le général d’armée Raul Castro Ruz, dans son discours à l’occasion du 60e anniversaire du triomphe de la Révolution, à Santiago de Cuba, avait déclaré : Ils ont réussi à emprisonner Lula da Silva et à le priver du droit à être candidat à la présidence du Parti des Travailleurs, afin d’empêcher sa victoire certaine lors des dernières élections. »

À la clôture du 25e Forum de Sao Paulo, le président cubain Miguel Diaz-Canel Bermudez a également signalé : « Lula, un prisonnier sous de fausses accusations et des pièges juridiques scandaleux, est un exemple de jusqu’où les ennemis de la gauche peuvent aller. »

Il semble que le vieil adage « Tôt ou tard, la justice fera son œuvre » se soit vérifié dans ce cas ; non par hasard, mais grâce à la lutte déterminée de millions de personnes.

(Source: Granma)

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