Une grossière manœuvre anticubaine a échoué le vendredi 4 juin lors de la 44e session ordinaire du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies (cdh), orchestrée par un mercenaire construit par le gouvernement des États-Unis en collusion avec l’extrême droite à Miami.
Le diplomate Jairo Rodriguez Hernandez, membre de la mission permanente de Cuba à Genève, siège de cet organe des Nations unies, a répondu aux propos diffamatoires sur Cuba tenus par Ariel Ruiz Urquiola, qui a tenté de dénigrer la coopération médicale internationale de l’Île et le système national de santé.
Avec le comportement de principe qui caractérise nos diplomates, le représentant cubain a indiqué que les accusations de cet individu sont fausses, et basées sur des arguments absurdes, motivés par des intentions totalement étrangères à la défense des droits humains.
« Quels sont ces objectifs ? Il faudrait interroger la machine de propagande basée à Miami, qui a encouragé tout un show sur les réseaux sociaux et les médias numériques, basé sur des informations totalement fausses sur cette question », a-t-il déclaré.
Il a dénoncé le fait que les accusations de cet individu, faisant référence à son état de santé et à celui de sa famille, sont non seulement absurdes, mais dignes d’un mauvais roman de fiction.
Il a précisé que l’État cubain consacre d’innombrables efforts et ressources à l’accès du droit à la santé de tous ses citoyens, de manière universelle et libre, sans distinctions ni discriminations d’aucune sorte.
Il a catégoriquement rejeté et dénoncé toute tentative de souiller la trajectoire exemplaire de la coopération médicale internationale cubaine et de l’associer au crime de traite des personnes.
« On sait très bien d’où vient le diktat reçu par cet acolyte de l’empire. Cuba fait preuve d’une performance exemplaire dans la lutte contre la traite des êtres humains et maintient une politique de tolérance zéro pour ce fléau sous toutes ses formes », a-t-il souligné. Il a ajouté qu’il était regrettable que de véritables organisations et défenseurs des droits humains ne disposent pas des ressources et de la possibilité de se rendre à Genève pour participer et contribuer aux travaux du cdh, alors que des organisations comme Ingénieurs du Monde, dont cet individu n’est pas membre, à travers un trafic d’influences évident, se prêtent à l’accréditation de personnes, dont les objectifs sont totalement étrangers à la cause de la promotion et de la protection réelles des droits humains.
Le représentant cubain a demandé de faire valoir le respect et la considération que mérite cet organe, qui doit traiter des questions plus importantes et plus urgentes. Quelques heures auparavant, lorsque ce contre-révolutionnaire, payé par Washington, avait tenté d’intervenir, la représentation diplomatique de Cuba à Genève l’en avait empêché avec plusieurs motions d’ordre, avec le soutien de plusieurs pays, dont le Venezuela, la Chine et l’Érythrée.
La farce mise en place pour le show médiatique contre l’île a échoué sur toute la ligne, car le mercenaire n’a pas pu mener sa tâche à bien.
QUI EST ARIEL RUIZ URQUIOLA ?
L’appareil du gouvernement des États-Unis a transformé cet individu, biologiste et usufruitier de terres à Viñales, en un soi-disant activiste environnemental et défenseur des droits humains, un personnage au service de la politique hostile contre Cuba.
Il a été condamné dans l’affaire n° 8 de 2018 par le tribunal municipal à un an d’emprisonnement pour le délit d’outrage, comme il est prévu à l’article 144, paragraphe 1, du Code pénal en vigueur, dans le respect de toutes les garanties d’une procédure régulière, y compris le droit à la défense et à la représentation en justice, le droit à un procès équitable et impartial, l’indépendance des juges, le caractère collégial des tribunaux et le caractère public et oral du procès.
Le 3 mai 2018, deux agents du Corps des gardes forestiers, alors qu’ils effectuaient leur tournée habituelle dans la zone connue sous le nom de ElCuajani, dans la municipalité de Viñales, province de Pinardel Rio, dans le but d’empêcher la coupe désordonnée des arbres, ont entendu le bruit d’une tronçonneuse.
En s’approchant, ils ont découvert que Ruiz Urquiola utilisait cet outil et qu’il avait coupé six palmiers royaux en parfait état.
À la suite des enquêtes et sur la base des preuves présentées au cours du procès, il a été clairement démontré que Ruiz Urquiola a également offensé ces deux agents du corps des gardes forestiers dans l’exercice de leurs fonctions et tenté de les empêcher de le verbaliser.
Par ailleurs, Ruiz Urquiola a reçu chez lui, en janvier de cette année, la visite de Mara Tekach, chargée d’affaires des États-Unis à La Havane, comme l’a publié sur son compte twitter la représentante de l’ambassade de ce pays sur l’Île. Certains médias ont signalé que la représentante de Washington à La Havane a applaudi sans réserve l’audience de Ruiz Urquiola au cdh.
Pour comble, cet individu a même inventé que le virus du sida lui a été inoculé, la maladie dont il souffre et pour laquelle il reçoit des soins gratuitement dans le système de santé qu’il diffame.
(Source: Granma)