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Diaz-Canel : « Le plan de l’Économie doit être accompagné de rigueur, de discipline et de contrôle »

Canel economiaLe président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, a insisté sur les principes qui doivent guider la gestion du Plan de l’Économie cette année : « rigueur, discipline et contrôle ». « Nous ne pouvons admettre aucune non-exécution du Plan sous prétexte de pénurie de carburant », a-t-il déclaré.

Conduisant la réunion de la plus haute instance du gouvernement, dirigée par le Premier ministre Manuel Marrero Cruz, le dirigeant cubain a déclaré que, compte tenu de la situation tendue générée par l’agressivité du gouvernement des États-Unis, nous devons faire les choses différemment, penser différemment, car nous ne pouvons pas renoncer au Plan.

Nous devons effacer de notre discours, a-t-il dit, le fait de n’avoir pas respecté le Plan à cause du manque de carburant. Ce problème peut durer et ce que nous devons faire, c’est réfléchir à la manière dont nous allons nous tenir à ce Plan. Tel est le défi et c’est ce qui nous incombe en tant que dirigeants, a-t-il déclaré.

« C’est un moment où l’exemple, l’austérité et la responsabilité avec lesquels la direction est assumée ajoutent les quelques centimes et les gouttes de carburant dont nous manquons aujourd’hui. »

À propos des performances de l’économie au cours du premier mois, le chef de l’État a estimé que, sans ignorer les problèmes internes et face à l’escalade de l’administration étasunienne et à son obstination d’empêcher le carburant d’arriver sur l’Île, l’économie s’est comportée de manière acceptable compte tenu du moment que nous traversons.

À ce sujet, le vice-premier ministre Alejandro Gil Fernandez a présenté un rapport sur les indicateurs économiques qui ont marqué le mois de janvier.

Les exportations, par exemple, ont augmenté par rapport à la même période l’année dernière, tandis que les importations ont enregistré une baisse. Ce qui est conforme au Plan, rappelons que pour 2020, était prévue une diminution des importations, non accompagnée d’un déclin de l’économie. Le tabac et la langouste figurent parmi les produits d’exportation les plus performants.

Au cours des 30 premiers jours de l’année, quelque 393 768 visiteurs sont arrivés dans le pays, soit 99,5 % du plan. Le tourisme national quant à lui a atteint 106,7%.

Entre autres données, Alejandro Gil Fernandez, qui est également ministre de l’Économie et de la Planification, a précisé que les plans sont respectés pour l’acier et le bois, mais pas pour le ciment, qui atteint 94% des prévisions.

Pour ce qui est du programme alimentaire, la production de riz et d’œufs a connu un comportement favorable, tandis que celle des haricots a respecté 64 % du plan.

Au cours du premier mois, 1 629 logements ont été construits, ce qui marque le début de la deuxième année de mise en œuvre de la Politique du logement, alors que le plan de la première année a été respecté.

Gil Fernandez a indiqué qu’en 2020, le pays devrait connaître une situation plus favorable quant à l’approvisionnement en articles de toilette, notamment dans la ligne économique. À cette fin, et malgré les restrictions auxquelles le pays doit faire face, le financement a été assuré pour l’achat des matières premières nécessaires à la fabrication des savons, dentifrices, détergents, entre autres produits demandés.

Par ailleurs, des mesures sont prises pour accroître la participation de l’industrie nationale dans l’offre de produits, de moyenne et haute gamme, dans les magasins en monnaie librement convertible, y compris les climatiseurs et les téléviseurs. Dans le même temps, un contrat est en cours pour l’acquisition de bicyclettes et de tricycles électriques qui seront vendus dans ces établissements.

Un financement a également été accordé à BioCubaFarma pour pallier dans une certaine mesure le déficit de médicaments, une situation qui ne sera pas résolue du jour au lendemain.

AUTOMATISATION ET PRISE EN CHARGE DES PERSONNES HANDICAPÉES : DEUX NOUVELLES POLITIQUES

Les membres du Conseil des ministres ont adopté deux nouvelles politiques : une pour l’automatisation à Cuba et une autre pour améliorer la prise en charge et les services fournis aux personnes handicapées, deux questions qui ont un impact sur la vie du pays.

Concernant la première, le ministre de l’Industrie, Eloy Alvarez Martinez, a expliqué que « l’objectif est d’établir les lignes de développement intégral de l’automatisation dans le pays, ce qui devrait conduire à la sécurité et à la souveraineté technique, ainsi qu’à l’amélioration de la qualité de vie de la société, et à l’augmentation de l’efficience et du Produit intérieur brut ».

Elle contient des principes généraux sur la responsabilité étatique du ministère de l’Industrie (MINDUS) dans cette question stratégique ; la durabilité et le développement de l’automatisation ; la sécurité des systèmes de contrôle ; le développement de systèmes, des produits et des services nationaux dans cette branche, ainsi que la formation du capital humain.

Cette ligne de base sera suivie d’actions visant à inclure les éléments nécessaires à l’automatisation dans les plans de l’économie nationale. Parallèlement, la formation technique et professionnelle dans les spécialités associées sera restructurée, notamment par la création d’usines d’enseignement professionnel qui permettront d’élever le niveau de formation des étudiants.

Le Premier ministre Manuel Marrero Cruz a insisté sur la nécessité de faire en sorte que les développements dans cette sphère soient principalement nationaux afin d’atteindre la souveraineté technologique requise par Cuba. De même, a-t-il dit, l’automatisation doit être liée au processus d’informatisation que le pays a entrepris. Les deux questions seront examinées en même temps et les organismes et les entreprises doivent faire en sorte que leurs processus de production soient automatisés et informatisés.

Le Conseil des ministres a également reçu des informations sur le perfectionnement de la prise en charge et des services aux personnes handicapées, dont les principes ont été expliqués par Marta Elena Feito Cabrera, ministre du Travail et de la Sécurité sociale.

Elle a expliqué qu’il s’agissait d’une question à laquelle le gouvernement cubain a apporté son plein soutien dans le cadre de la politique sociale et de l’humanisme de la Révolution, avec des objectifs spécifiques qui ont également marqué le travail de l’Association nationale des aveugles (ANCI), de l’Association nationale des handicapés physiques et moteurs (ACLIFIM) et de l’Association nationale des personnes sourdes de Cuba (ANSOC).

Selon ce qui a été conçu, « les travaux futurs viseront principalement à poursuivre la hiérarchisation de la prise en charge des personnes atteintes d’un certain type de handicap, à l’élimination des obstacles architecturaux et de communication, à la catégorisation du talent artistique et à l’attention portée aux sportifs de haut niveau », a-t-elle déclaré.

Même si le travail du gouvernement et de ses institutions est décisif pour parvenir à une plus grande inclusion de ces personnes dans la société, le rôle joué dans la vie quotidienne par les familles n’en est pas moins important. C’est à elles qu’il revient de leur apporter une attention particulière dès le plus jeune âge, avec une énorme responsabilité en matière de soins et de respect, a signalé Feito Cabrera.

À cet égard, le Premier ministre, Manuel Marrero Cruz, a estimé qu’il s’agit d’une question très importante, notamment en raison de sa sensibilité. Il a également ratifié l’engagement du gouvernement cubain envers toutes les personnes atteintes d’un handicap quelconque, ce qui ne peut remplacer l’engagement des familles.

Il a également insisté sur la priorité à donner aux actions visant à éliminer les barrières architecturales et à promouvoir davantage dans les différents espaces de la télévision le complément de la langue des signes et le sous-titrage des programmes, et pas seulement de manière sélective.

POUR AMÉLIORER L’APPROVISIONNEMENT EN EAU À LA HAVANE

En 2019, 1 040,0 millimètres de pluie sont tombés à La Havane, un chiffre qui représente 81% de la moyenne historique de la période et qui est qualifié de plus faible de la dernière décennie. De janvier à février de cette année, le comportement des précipitations s’est maintenu à 70% de la moyenne et les spécialistes de l’Institut de météorologie estiment qu’il en sera ainsi jusqu’en mars.

Cette situation a entraîné un déficit de 1 750 litres par seconde pour les quatre systèmes d’approvisionnement en eau de la capitale (les bassins Almendares, Vento, Jaruco, Ariguanabo et Sur), avec pour conséquence un manque d’eau et une faible pression.

Ces informations ont été fournies par le président de l’Institut national des ressources hydrauliques, Antonio Rodriguez Rodriguez, au cours de la présentation de la stratégie pour faire face à distribution d’eau dans la ville de La Havane pendant la période sèche (de novembre à avril) de cette année. En ce moment, a-t-il dit, quelque 333 000 personnes rencontrent des problèmes d’approvisionnement, la plupart en raison de changements dans les horaires et les cycles de distribution. 51 000 personnes reçoivent l’eau par camion-citerne.

Lors de la précédente période de sécheresse, se souvient-il, plus d’un million de personnes ont été touchées à La Havane, – environ 500 000 ont été livrées par camion-citerne. Les travaux hydrauliques qui ont été réalisés de 2012 à 2019 nous ont permis d’éviter une situation plus grave aujourd’hui.

Le président de l’INRH a indiqué qu’un programme d’actions est en cours, visant à intensifier la maintenance des réseaux et des canalisations, à travailler à la réduction des fuites d’eau et à augmenter l’approvisionnement en eau, à forer de nouveaux puits, à limiter les consommations excessives et à encourager les économies d’eau.

Il a précisé que les matériaux nécessaires à la réalisation de ces travaux sont disponibles dans le pays, provenant en partie de la production nationale et en partie des importations.

Lors du débat sur cette question, la vice-première ministre, Inés Maria Chapman Waugh, a attiré l’attention sur l’importance d’éliminer les fuites d’eau, « aussi bien dans les canalisations que dans les organismes grands consommateurs d’eau à La Havane, certains d’entre eux consommant presque le double de ce qui leur a été attribué, et cela affecte également la population ».

Pour le Deuxième secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba, José Ramon Machado Ventura, les économies d’eau sont aussi importantes que l’augmentation du débit, l’ouverture de nouveaux puits et la recherche de nouveaux équipements de pompage. L’eau qui s’échappe par les grandes canalisations, à cause du manque de pièces de rechange dans les logements et ce que nous perdones à cause de l’irrigation par inondation, ce n’est pas peu. Les productions de l’industrie nationale doivent apporter beaucoup plus à la résolution de ce problème.

Le président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, a indiqué quant à lui que tous les systèmes hydrauliques doivent être interconnectés afin de maintenir la distribution en cas de défaillance. Il faut continuer à augmenter la capacité de potabilisation de l’eau, et étudier la possibilité de relier les petits barrages proches de La Havane et augmenter la participation de l’industrie nationale à la réparation et l’entretien des équipements de pompage.

Il a également déclaré qu’il fallait travailler à l’automatisation du système d’adduction d’eau de La Havane et à une stratégie en matière d’égouts et de drainage des eaux pluviales dans la capitale.

COMPTES DÉBITEURS ET CRÉDITEURS

La ministre des Finances et des Prix, Meisi Bolaños Weiss, a été chargée du rapport sur l’état des comptes débiteurs et créditeurs en retard de paiement à la fin du mois de décembre 2019, une question qui a été systématiquement analysée par la plus haute instance gouvernementale et qui a suscité un large débat critique.

La ministre a souligné que, même s’il y a eu une amélioration du total des dettes venues à échéance par rapport à la même période en 2018, les mêmes causes de non-paiement continuent de se manifester comme les années précédentes, notamment associées aux dettes des entreprises provinciales de commerce de gros alimentaire et des producteurs du Groupe d’entreprises de l’industrie alimentaire, envers des entreprises de détail du secteur du Commerce et de la Gastronomie, où se situe l’une des principales chaînes d’impayés.

« C’est un problème encore non résolu dans le pays, et nous ne pouvons pas nous contenter de réduire les retards de paiement ; nous devons continuer à combattre et à affronter avec la plus grande rigueur les causes et les conditions qui génèrent ces résultats », a-t-elle dit.

À titre d’exemple, elle a précisé que le non-respect des contrats persiste, qu’ils ne sont pas contrôlés avec la rigueur nécessaire et ne font pas l’objet d’un suivi attentif au sein des entreprises, et que l’apurement des créances entre les entreprises reste une tâche en suspens, un aspect que nous ne parvenons pas à instaurer de manière approfondie et systématique.

Comme un principe déjà défini par le gouvernement, la ministre des Finances et des Prix a rappelé que le budget de l’État ne financera pas les dommages causés par le manque de contrôle et le vol.

À la suite du débat suscité par ce point de l’ordre du jour, au cours duquel il a été reconnu que les comptes créditeurs et débiteurs en souffrance constituent l’un des problèmes les plus graves et les plus complexes auxquels l’économie est confrontée, le Premier ministre Manuel Marrero a estimé quant à lui que pour les éradiquer, il faut aller à la base, dans les provinces et les municipalités, et les affronter fermement là où ils se produisent.

Quant au président de la République, il a insisté sur la nécessité de changer l’approche avec laquelle cette question est abordée, soulignant que la manière de contrôler doit être différente. Nous ne pouvons pas admettre de pertes dans la gastronomie, nous devons effectuer le rapprochement des comptes et déposer quotidiennement, a-t-il affirmé.

« Nous devons combattre le vol, et c’est une tâche de premier ordre et un défi au niveau local, qui doit être traitée de toute urgence de manière prioritaire, en même temps que les ventes illégales qui deviennent l’autre complément à la sortie des produits qui sont volés dans un magasin ou dans un établissement public. Tout le monde doit agir contre les illégalités », a ajouté Diaz-Canel.

LE CADASTRE, UN OUTIL QUI A FAIT SES PREUVES

Par la suite, le président de l’Institut de l’aménagement du territoire, Samuel Rodiles Planas, a présenté un rapport sur le respect de la politique de développement du cadastre national et de la stratégie d’informatisation des services et des procédures du système d’aménagement du territoire.

Selon le document, une fois la Politique de développement du cadastre national approuvée par le Conseil des ministres, en mars 2014, l’Institut d’aménagement du territoire a commencé à mettre en œuvre les actions prévues, conformément à la projection définie en novembre de cette année pour la création du cadastre urbain, dont la phase finale est prévue pour 2021, ce qui contribuera à la simplification et à la réduction des formalités et des délais pour la population en ce qui concerne les mensurations cadastrales.

Sur les 611 établissements humains urbains recensés à la fin de 2019, 125 ont été entièrement enregistrés et ont fait l’objet d’enquêtes et d’études.

En outre, il a déclaré qu’en 2020, l’Institut travaillera en vue d’un perfectionnement significatif des services fournis à la population, ce qui impliquera une informatisation des différents processus.

À ce sujet, la vice-Première ministre Inés Maria Chapman Waugh a souligné l’importance d’analyser cette question au sein du Conseil des ministres, car elle n’est pas sans influence sur plusieurs des aspects qui ont été débattus comme l’eau et la production alimentaire, ajoutant que c’est aussi un outil qui permet de mettre de l’ordre dans les communautés, tant urbaines que rurales.

L’INDUSTRIE ET LE COMMERCE INTÉRIEUR, ENTRE LES EXPORTATIONS ET LES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS

Cette réunion de février a également procédé à une analyse du comportement des investissements étrangers, des crédits extérieurs et des exportations dans les secteurs de l’industrie et du commerce intérieur, tous deux prioritaires pour le développement durable du pays et ayant un effet immédiat sur le fonctionnement de l’économie.

Selon Rodrigo Malmierca Diaz, titulaire du portefeuille du Commerce extérieur et des Investissements étrangers (Mincin), les hauts responsables des entreprises desservies par ce ministère ont déjà approuvé des directives de négociation pour deux entreprises mixtes : une dans la chaîne d’approvisionnement en denrées alimentaires réfrigérées, et l’autre pour la commercialisation d’articles de quincaillerie et de matériaux de construction.

Il a insisté sur le fait que l’industrie fait partie des secteurs prioritaires de la politique en matière d’investissements étrangers et que 24 entreprises ont déjà été créées, dont six dans la Zone spéciale de développement de Mariel. En outre, 27 autres sont prêtes à entamer la phase de négociation.

Pour ce qui est des crédits extérieurs, le secteur du Commerce intérieur travaille à l’identification de sources de financement, afin de garantir le bon déroulement de ses activités et la modernisation de l’infrastructure technologique.

De même, il a rappelé que la branche des industries a traditionnellement eu recours à des crédits étrangers et aujourd’hui d’importants investissements financés par ce biais sont en cours d’exécution, parmi lesquels la modernisation des entreprises Antillana de Acero, Ramon Peña et Planta Mecanica, ainsi que des instituts polygraphiques où est imprimée la presse cubaine.

Concernant le ministère des Industries (Mindus), les exportations ont été réalisées à 79 % l’année dernière, principalement en raison de problèmes de qualité, de retards dans le calendrier des exportations, de déficits de matières premières, de manque de financement, de l’instabilité des prix sur le marché international et de la forte concurrence extérieure.

Cette année, on s’attend à un accroissement des exportations de biens et de services dans les activités liées à l’industrie électronique et à la récupération des matières premières, a annoncé Malmierca Diaz

LA POLITIQUE DES CADRES DE L’ÉTAT ET DU GOUVERNEMENT

Le principal problème de la politique des cadres ne réside pas dans les chiffres, mais dans les facteurs de nature qualitative et surtout dans ceux qui sont essentiellement liés à la sélection, au comportement éthique, aux performances et au travail qui doit être effectué dans la sélection des jeunes.

Telle a été l’opinion de Miguel Mario Cabrera Castellanos, responsable de la direction des cadres de l’État et du gouvernement, lorsqu’il a évoqué le comportement de certains indicateurs de cette politique en 2019.

Durant son intervention, il a fait référence à des aspects tels que le complètement de la main-d’œuvre, les femmes aux postes de direction, la composition de Noirs et des métis, et selon l’âge. En ce qui concerne ce dernier point, il a souligné qu’il existe une tendance à l’augmentation progressive du nombre de personnes âgées de plus de 50 ans, ce qui reflète la dynamique démographique actuelle du pays.

À propos du mouvement des cadres, il a affirmé que l’on n’a pas toujours recours aux réserves préalablement identifiées pour certains postes. De même, a-t-il indiqué, on observe une instabilité dans les domaines de l’économie, de l’audit et des investissements ; les chefs en second, adjoints ou suppléants ne constituent pas toujours des réserves pour remplacer les responsables, et il y a un excès de stabilité dans les postes qui peuvent être considérés comme des postes de transit.

De même, il a rendu compte des actions d’encadrement et de formation conçues à différents niveaux et du perfectionnement du processus d’évaluation, dont les résultats ne sont pas encore utilisés efficacement comme outil de direction.

Prenant la parole, le président Diaz-Canel a rappelé qu’il s’agit d’une question sur laquelle le Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba, le général d’armée Raul Castro Ruz, a insisté à plusieurs reprises et que, malgré les progrès réalisés, il existe encore des faiblesses dans la procédure, la mise en œuvre et les résultats.

Il a indiqué que nous devons tous avoir une réserve, attirer les meilleurs et leur confier des tâches pour voir leur façon de réagir. « C’est un élément essentiel à prendre en compte dans l’évaluation des cadres, car il est vital de savoir comment les réserves ont été préparées et comment la politique des cadres a été mise en œuvre au sein des organismes », a-t-il dit

Le président a également fait référence au style de travail qui doit être adopté afin de pouvoir identifier les candidats les plus prometteurs.

Au terme de la réunion, le Premier ministre Manuel Marrero a appelé à l’optimisme dans tout ce que nous faisons dans les moments complexes que nous traversons, comme nous l’ont appris Fidel et Raul.

« Le bataille que nous menons aujourd’hui est notre attaque de la caserne Moncada, notre Granma, notre Sierra Maestra, et cette bataille consiste à savoir chercher des alternatives et des solutions avec les ressources locales des territoires pour résoudre les problèmes », a-t-il conclu.

(Source: Granma)

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