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Préservons les générations futures du fléau de la guerre et parvenons à une paix durable

Bruno conferenciaLe ministère cubain des Relations extérieures est intervenu à la Conférence sur le désarmement du Segment de Haut niveau de la 43e période de sessions du Conseil des droits de l’Homme, qui se tient du 24 au 28 février au siège des Nations unies à Genève

Le chef de la diplomatie cubaine est intervenu lundi à la Conférence sur le désarmement du Segment de Haut niveau de la 43e période de sessions du Conseil des droits de l’Homme, qui se tient du 24 au 28 février au siège des Nations unies à Genève, en Suisse.

Au cours de son allocution, il a réaffirmé l’engagement incontournable de Cuba en faveur du multilatéralisme et des efforts pour progresser vers un ordre international démocratique, juste et équitable, qui réponde à l’appel à la paix et au développement durable de tous les peuples.

Le ministre cubain des Relations extérieures a souligné combien il est essentiel de préserver le multilatéralisme et le respect des buts et principes de la Charte des Nations unies et du Droit international, en particulier dans un scénario international de plus en plus dangereux et complexe, dans lequel la sécurité et le bien-être de nos nations sont confrontés à des défis sans précédent.

« Les guerres de pillage et la course aux armements se multiplient, les guerres non conventionnelles, les actes d’agression, les sanctions unilatérales, la manipulation et la politisation des Droits de l’Homme et le non-respect du droit à l’autodétermination des peuples s’intensifient », a signalé Rodriguez Parrilla.

Il a évoqué la façon dont la mise au point de nouveaux systèmes d’armes nucléaires, la modernisation des forces et des arsenaux existants et le renforcement du rôle de ces armes dans les doctrines militaires de défense et de sécurité des États-Unis compromettent la paix et la sécurité internationales et érodent le mécanisme de désarmement des Nations unies.

« En 2018, le budget militaire mondial s’est élevé à 1,8 trillion de dollars. Les dépenses militaires étasuniennes ont augmenté, pour la première fois depuis 2010, de 4,6 %, pour atteindre 649 milliards de dollars en 2018 », a souligné le ministre cubain.

Il a en outre affirmé que dans ce contexte, la conduite de l’actuel gouvernement des États-Unis et sa stratégie de domination militaire, qui maintient plus de 800 bases et institutions militaires dans le monde, constituent une source de profonde préoccupation.

« Nous rejetons la décision du gouvernement des États-Unis de se retirer du Traité sur les missiles de portée courte et intermédiaire signé avec l’Union soviétique en 1987, ainsi que du Plan d’action intégral conjoint ou Accord nucléaire avec la République islamique d’Iran », a-t-il ajouté.

Il a appelé la communauté internationale à ne pas rester passive ou silencieuse face à la menace posée par la Révision de la posture nucléaire amorcée par Washington.

Quant à la position de notre pays, il a souligné que « Cuba réaffirme la pleine validité de la Proclamation de l’Amérique latine et des Caraïbes comme Zone de paix adoptée lors du 2e Sommet de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC), à un moment où prévalent des politiques unilatérales et d’ingérence qui visent à déstabiliser notre région, et où le gouvernement des États-Unis applique une politique étrangère inspirée de la doctrine Monroe ».

« Nous condamnons les campagnes des États-Unis contre les forces politiques, les dirigeants de gauche et les gouvernements progressistes en Amérique latine et dans les Caraïbes. Nous rejetons la guerre non conventionnelle menée par les États-Unis pour tenter de renverser le gouvernement légitimement constitué du président Nicolas Maduro Moros en République bolivarienne sœur du Venezuela », a-t-il déclaré.

Il a rappelé qu’aujourd’hui, plus que jamais, il est indispensable de tenir compte de notre exigence que tous les États s’abstiennent d’exercer des pressions ou des coercitions sur d’autres pays, y compris l’application et la promotion de toute mesure unilatérale de nature coercitive, contraire au Droit international.

« Œuvrons sans relâche pour un désarmement général et complet, en particulier le désarmement nucléaire ; préservons les générations futures du fléau de la guerre et parvenons à une paix durable et viable pour tous », a-t-il conclu.

(Granma)

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