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Condamnation de la grave escalade dans la région du Moyen-Orient

IrakLe ministre cubain des Relations extérieures, Bruno Rodriguez Parrilla, a fermement condamné le bombardement du 3 janvier par les États-Unis de zones de l’aéroport de Bagdad et l’utilisation de missiles à des fins d’assassinat sélectif.

Pour leur part, les responsables de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, et chinoise, Wang Yi, respectivement, ont rejeté les attaques étasuniennes contre l’Irak et se sont prononcés en faveur d’une réduction des tensions dans la région. Dans une déclaration publiée par Jorge Arreaza, ministre des Affaires étrangères, le Venezuela a exprimé sa ferme condamnation et a déclaré qu’il s’agissait d’« une action qui augmente de toute évidence les tensions dans la région, sans aucun fondement en Droit international ».

Suite à cela, les tensions dans la région du Moyen-Orient se sont aggravées ces derniers jours. Alors que le président étasunien Donald Trump a averti le 5 janvier que son pays venait de dépenser deux milliards de dollars en belles armes qu’il utiliserait « sans hésitation contre l’Iran » ; le Parlement irakien a adopté une résolution exigeant le retrait des troupes étrangères, y compris celles des États-Unis, à la suite de l’assassinat du général iranien, Qassem Soleimani. La résolution contraignante signifie également la non-utilisation par des forces étrangères du territoire national, des eaux et de l’espace aérien de la nation arabe pour quelque raison que ce soit. Trump, toujours aussi provocateur, a publié un tweet dans lequel il déclare : « nous sommes les plus grands et de loin les meilleurs au monde ».

« Que cela serve d’avertissement. Si l’Iran frappe tout Étasunien ou intérêt étasunien, nous avons ciblé 52 sites iraniens (représentant les 52 Étasuniens pris en otage il y a de nombreuses années) certains de grande importance pour l’Iran et sa culture », a écrit Trump dans l’un de ses tweets.

Dans ce contexte, le Pentagone a commencé à déplacer environ 3 500 soldats au Moyen-Orient. Les troupes seront transportées de la base militaire de Fort Bragg, en Caroline du Nord, au Koweït et formeront une brigade de Force d’intervention rapide.

L’Iran a averti que quelque 35 cibles étasuniennes dans la région étaient à sa portée. Selon des informations publiées sur le site arabe Al Mayadeen, le secrétaire général du mouvement Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, a déclaré ce dimanche que lorsqu’il parlait de réponse au crime commis par les États-Unis, il ne faisait pas référence aux habitants de ce pays ni à ses professionnels, ni aux journalistes, ni aux hommes d’affaires, ni aux civils, qui n’étaient pas responsables. Hassan Nasrallah a déclaré : « trois ans après que Trump a assumé la présidence des États-Unis, ce ne sont qu’échecs, déficits et confusion, et il n’y a rien à offrir au peuple étasunien au niveau de la politique étrangère à l’approche des élections ». Et de conclure : « Les États-Unis se sont fixés un premier objectif, à savoir le renversement du système politique en Iran, et c’est ce qu’a déclaré John Bolton, ancien conseiller à la Sécurité nationale. »

Il a également rappelé que pendant la campagne électorale, Trump n’a cessé de dire que le pétrole irakien lui appartenait, qu’il n’y avait pas d’État irakien et que les États-Unis devaient contrôler les champs de pétrole en envoyant des forces militaires, puis en extrayant le pétrole et en le vendant.

Les événements laissent entrevoir que le président étasunien a entrepris de renverser le système politique iranien et de s’emparer des ressources pétrolières de l’Irak et de la Syrie.

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