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Alejandro Gil : Nous comptons sur les efforts de chacun dans la recherche de solutions, et non de justifications

economiaDire, une fois de plus, que l’économie cubaine devrait croître d’environ 0,5 % en 2019 n’est pas une simple répétition. Dans ce cas, le rappel de ce chiffre a vocation de reconnaissance, bien que vu de cette façon, à lui seul, il ne dise pas grand-chose et n’ait pas d’impact appréciable sur la qualité de vie des Cubains.

Néanmoins, en matière économique, ne pas avoir reculé, en dépit des fortes restrictions qui nous ont accompagnés, est la définition la plus exacte de cette année 2019. Une année extrêmement tendue, selon le vice-premier ministre et ministre de l’Économie et de la Planification, Alejandro Gil Fernandez, qui s’est entretenu avec Granma International sur les résultats de ces 12 derniers mois, l’impact du blocus économique, commercial et financier des États-Unis et sur les propres déficiences du pays en matière de gestion et, surtout, sur les perspectives de développement en 2020.

« La Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPAL) a effectué une estimation de la croissance économique de la région de l’ordre de 0,1 % en 2019. Elle pronostique pour nous un taux de 0,5 %. Nous faisons les derniers calculs et nous devrions nous situer à ces niveaux.

« Ce résultat a été influencé principalement par les secteurs sociaux tels que la santé et l’éducation, ainsi que par les communications et la construction, avec les ouvrages de construction dans la Zone spéciale de développement de Mariel (ZEDM), Les réparations après la tornade, la construction de 4 000 chambres pour le tourisme et l’achèvement de plus de 40 000 logements.

« Il s’agit de croissances légères qui n’ont pas encore d’impact sur la qualité de vie ; mais nous répétons que ce qui est vraiment important, c’est de ne pas avoir reculé. »

Bien que le blocus ait toujours été la haie la plus haute à franchir dans la course à obstacles de l’économie cubaine, 2019 a marqué une intensification très sensible des mesures…

Du fait de l’escalade agressive du gouvernement étasunien, à partir du mois d’avril, nous avons commencé à faire face à des restrictions de carburant, ce qui nous a obligés à pratiquer des ajustements dans les stratégies à court terme de l’économie et une réorganisation des ressources du plan. Depuis lors, les pénalités de l’administration Trump infligées aux compagnies de transport et aux agences d’assurance ont été maintenues et augmentées.

En 2019, les titres III et IV de la Loi Helms-Burton ont également été appliqués, ce qui a eu des répercussions sur le tourisme et les investissements étrangers. Les voyages en bateau de croisière ont été annulés, alors que nous avions prévu de recevoir quelque 800 000 croisiéristes dans l’année. Récemment, les vols directs des États-Unis vers les provinces du pays, à l’exception de La Havane, ont été suspendus. En d’autres termes, il s’agit d’une série de mesures visant à étouffer l’économie et à empêcher notre développement.

Le gouvernement des États-Unis persiste à dire que le blocus ne vise pas le peuple, mais qui est le plus touché, si ce n’est le peuple, du fait des restrictions dans le transport public, l’électricité ou la production d’aliments ?
Photo: Martirena

Cependant, au milieu de ce contexte, nous n’avons pas eu de coupures de courant, par exemple. Beaucoup, mal intentionnés, ont prétendu que nous nous dirigions inévitablement vers une deuxième période spéciale. Durant cette étape complexe, le Produit intérieur brut (PIB) avait chuté de plus de 30 % en peu de temps. Cela ne s’est pas produit cette fois, et cela ne se produira pas, parce que nous avons réussi à surmonter les difficultés.

Nous avons été touchés dans la production et les services, le transport, la distribution, les usines ; nous avons dû ralentir les investissements… Mais nous avons réussi à protéger les niveaux d’activité, qui sont fondamentaux pour l’économie.

Photo : Martirena

Nous avons réussi à maintenir les principales demandes de l’été et de la fin de l’année. Aujourd’hui, le réseau des magasins de détail est raisonnablement bien approvisionné, encore mieux qu’au début de 2019, et le peuple fête l’arrivée de la nouvelle année dans des conditions relativement normales, alors que les ennemis s’attendaient à un recul.

Nous estimons que cela a été rendu possible par les efforts de tous dans la recherche de solutions et non de justifications, par la volonté politique et par notre histoire de résistance.

Face à un scénario de plus grande hostilité, quelles sont les stratégies de Cuba pour continuer à progresser dans l’économie ?

Nous devons nous préparer, sans aucun doute, à faire face à un scénario de blocus plus important. Mais quelle que soit sa feuille de route pour nous asphyxier, nous continuerons à mettre à jour notre modèle économique.

À l’Assemblée nationale, nous avons donné des informations sur les 12 priorités de l’économie pour cette année 2020 et nous allons progresser dans cette direction. En ce sens, il nous faut signaler les stratégies visant à augmenter les exportations, qui constituent la voie fondamentale à suivre, c’est-à-dire s’orienter vers une action profonde en matière d’exportation.

Dans un deuxième ordre d’idée, et non de priorité, nous devons corriger les déficiences du processus d’investissement, dont la solution dépend de nous et n’a rien à voir avec le blocus.

Et, troisièmement, continuer à renforcer l’entreprise étatique et à approfondir les liens entre les différents acteurs économiques : le secteur d’État avec le rôle qu’il joue et le secteur non étatique avec son importante dynamique de croissance, afin de faire en sorte que tous convergent vers le développement du pays.

C’est notre stratégie et nous n’allons pas la modifier, pas même d’un millimètre, en fonction de l’agressivité du blocus. 2020 devrait marquer une transformation profonde dans la façon dont nous travaillons dans ces secteurs.

Dans le cadre de ces stratégies, quelles sont les perspectives de développement pour cette année ?

Pour cette année 2020, nous aspirons à une croissance de l’économie de l’ordre de 1%, un chiffre que nous considérons comme objectif, en regard des pressions du contexte national et international. Et pour ce résultat, nous avons proposé deux croissances importantes : l’augmentation du commerce de détail, c’est-à-dire l’offre de biens et de services à la population et l’augmentation du processus d’investissement, une question de la plus grande importance, car c’est là que réside le développement économique.

Pour ce faire, il est vrai, nous devons réaliser beaucoup de choses : promouvoir les enchaînements de productions de l’industrie nationale avec les exportateurs, réduire la composante « importation » de l’activité touristique et élargir les relations de l’économie avec la ZEDM.

Il nous faut également parvenir à une affectation plus opportune des ressources, en particulier dans l’agriculture et l’industrie, faire en sorte que les entreprises utilisent davantage les options existantes pour avoir accès aux devises et renforcer le lien entre l’université et le secteur des entreprises.

Objectivement, nous sommes dans la première phase du Plan de développement économique et social à l’horizon 2030, qui s’étend de 2019 à 2021. Au cours de cette étape, nous nous sommes fixés des taux de croissance modérés, comme celui-ci de 1 %. Mais si nous réalisons ce que nous avons prévu en termes d’investissements et de commerce de détail, nous pourrions parler, peut-être, d’une croissance qualitativement plus élevée, qui contribuerait davantage au développement et à la qualité de vie de la population.

Sur les 28 mesures adoptées en 2019 pour rendre plus flexible la performance de l’entreprise d’État socialiste, quelles sont celles dans lesquelles nous avons le plus progressé ?

De ces 28 mesures, toutes ne s’appliquent pas à toutes les entreprises. Certaines de ces mesures, par exemple, sont destinées aux exportateurs, afin qu’ils puissent conserver une partie des devises étrangères qu’ils font rentrer dans le pays pour garantir leur réapprovisionnement.

Foto: Martirena

Une autre mesure vise à rapprocher les plans de financement fermés des entreprises – qui sont aujourd’hui au niveau de l’Organisme supérieur de direction des entreprises –, afin qu’ils soient plus proches du lieu où se déroule le processus de production et qu’ils offrent ainsi de plus grands avantages aux producteurs.

Parmi les stratégies ayant le plus grand impact, soulignons également la possibilité de transférer les devises encaissées aujourd’hui grâce au tourisme à des producteurs nationaux, qui peuvent couvrir les demandes de cette activité, et ainsi remplacer les importations.

Mais dans ce cas, nous devons porter un regard optimiste et favorable sur la production nationale et ne pas toujours la regarder d’un œil critique, car l’industrie cubaine ne se développera qu’en travaillant.
Photo: Martirena

Avec ces mêmes dollars qui entrent dans le pays, nous devons désormais parvenir à augmenter le bénéfice net de l’économie, sans diminuer les offres ni affecter la qualité des services. Il s’agit de soutenir de plus en plus la demande du secteur touristique avec des productions nationales de manière compétitive et de qualité.

Malheureusement, les mesures – certaines plus que d’autres – ont été mises en œuvre avec lenteur. Les entrepreneurs sont habitués à ce que les devises leur soient allouées, et non à les gérer, et changer cette mentalité prend du temps.

Cependant, cette année, nous devons mieux appliquer toutes les mesures adoptées, sinon, nous ne pourrons pas atteindre la croissance prévue de 1 %.

Au-delà de ces mesures et de leur mise en œuvre limitée, il est également question de continuer à assouplir la gestion de l’entreprise étatique. De nouvelles mesures sont-elles envisagées ?

Nous étudions des solutions alternatives qui comprennent y compris la façon dont le secteur des entreprises est lié au plan de l’économie. La dépendance à l’égard de l’affectation des ressources reste très élevée et nous pouvons prendre des mesures dans ce sens.

Nous évaluons également la structuration du secteur des entreprises aujourd’hui, la recherche de mesures incitatives pour stimuler les exportations et faire en sorte que les producteurs en bénéficient, ainsi que la simplification des indicateurs de gestion, afin de donner aux entreprises une plus grande marge de manœuvre pour qu’elles puissent prendre des décisions en fonction de la demande, y compris au niveau territorial.

Mais en tenant compte de toutes ces mesures, nous devons être clairs sur une chose : en économie, rien ne peut fonctionner sous le concept de risque zéro. En 2020, nous devons parvenir à une transformation profonde du fonctionnement de l’entreprise d’État, vers une plus grande autonomie de gestion, malgré les restrictions qui persistent encore sur le plan financier et matériel.

À la suite de l’ouverture du réseau commercial en devises, la question s’est posée de savoir si la mesure impliquait une dollarisation de l’économie. Pourquoi ne sommes-nous pas face à un processus de cette nature ?

Face cette matrice d’opinion, nous avons défendu plusieurs idées : le dollar ne circule pas en espèces ; il est utilisé dans un segment de marché très spécifique, avec une offre de produits de moyenne et haute gamme, qui jusqu’alors n’étaient pas commercialisés, et la politique monétaire n’a pas l’intention de remplacer notre monnaie (CUP et CUC) par le dollar.

Cuba a le droit et le devoir d’adopter, au regard de ses conditions, les dispositions les plus favorables à la population et au développement du pays.

La mesure a été bien accueillie et est venue résoudre un problème que nous avions en termes de captation des devises étrangères. Comme toutes les décisions que nous prenons dans l’économie, elle est en faveur de l’unification monétaire et des taux de change.

Cette mesure avait aussi pour objectif de rediriger les devises étrangères vers l’industrie nationale en vue de son intégration progressive. Un peu plus de deux mois après son entrée en vigueur, quel impact a-t-elle eu en ce sens ?

Sans aucun doute, l’un des objectifs les plus importants de cette mesure est l’orientation des devises étrangères captées vers l’industrie. Mais la priorité, pour le moment, est l’offre et nous ne pouvons pas disposer d’une quantité substantielle de ces ressources pour préfinancer l’industrie, car les niveaux d’offre en seraient affectés.

Dans un premier temps, la stabilité des approvisionnements dépend fortement des importations. Cependant, nous sommes en train de créer la base pour que l’industrie nationale puisse produire et offrir progressivement plus de produits sans affecter la durabilité des offres.

C’est la deuxième étape. En cette année 2020, nous devons avoir une plus grande présence de produits, avec un niveau plus élevé d’intégration de l’industrie nationale, en particulier des pièces détachées et des pièces de rechange pour les automobiles et les appareils électroménagers.

L’une des priorités pour 2019 était de renforcer les enchaînements productifs avec le secteur non étatique. Quels progrès ont-ils été réalisés et où se situent les principales difficultés ?

Il nous faut encore progresser dans le partenariat entre l’État et le secteur privé. Cette année, par exemple, les entreprises étatiques ont été autorisées à payer les entreprises privées en CUC, c’est-à-dire que nous avons fait un progrès, mais pas suffisamment.

Cuba continue de parier sur le secteur non étatique. En fait, c’est celui qui a la croissance de l’emploi la plus dynamique. En 2019, l’emploi dans le secteur public a augmenté de 12 500 employés et dans le secteur non public de 20 000.

En d’autres termes, le pays continue à promouvoir ce secteur, là où cela convient le mieux à l’économie et, en même temps, nous devons progresser dans le modèle de gestion de l’État, car il faut rechercher une plus grande correspondance entre les modes de fonctionnement des deux secteurs.

Car une chose est certaine, l’efficience et la qualité ne sont pas exclusives à un type de propriété ou à un autre. Dans un avenir proche, dans le cadre du perfectionnement de l’entreprise publique, des transformations doivent être mises en œuvre dans le secteur de la gastronomie, afin d’obtenir une plus grande flexibilité, et pour que celle-ci soit mieux adaptée à la demande, avec des offres de biens et de services de qualité.

Nous n’avons aucune intention de ralentir le secteur non étatique. Et nous travaillons sur une stratégie qui générera de plus grandes opportunités, aussi bien pour le secteur étatique que non étatique, afin que les deux concourent à la croissance économique du pays.

Avec l’adoption des Orientations en 2011, Cuba a entamé le processus de mise à jour de son modèle économique. Quels ont été les progrès ?

Les progrès fondamentaux se situent dans la coordination des politiques macroéconomiques, fiscales et monétaires du pays, qui nous placent dans une situation plus favorable pour la planification à moyen et long terme.

À cela s’ajoutent tous les travaux entrepris dans le cadre du Plan de développement économique et social à l’horizon 2030, ainsi que les transformations à court terme, qui comprennent notamment les mesures prises pour libérer les forces productives, en particulier l’entreprise d’État.

En ce moment, on parle beaucoup dans la rue de l’unification monétaire. Dans quelle phase se trouve le processus et quelles sont les tâches les plus complexes à partir de maintenant ?

Comme l’a dit le président de la République, la réforme monétaire en est à un stade avancé d’étude et d’approbation, et l’intégralité du processus et sa complexité sont confirmées. En outre, nous avons rappelé que les dépôts bancaires seront garantis, ainsi que l’argent liquide en possession de la population. Quoi qu’il en soit la population sera informée de toutes les mesures en temps voulu.

C’est précisément pour cette raison qu’il n’est pas justifié qu’à certains endroits, on commence à rejeter les CUC ou à imposer des taux de change inférieurs à ceux qui sont officiellement établis, car, comme nous l’avons dit, les détenteurs de CUC ne seront pas touchés.

Une autre de nos priorités est d’arrêter la spirale de l’endettement du pays. Comment 2019 s’est-il comporté à cet égard ?

En termes pratiques, stopper la spirale de l’endettement du pays signifie maintenir une corrélation adéquate entre la quantité de crédits et de financements que l’économie contracte et ceux qu’elle peut payer, et c’est ce que nous avons fait.

Autrement dit, au cours de l’année 2019, nous avons maintenu le contrôle des nouveaux financements, afin que le pays n’augmente pas sa dette extérieure.

Mais cela ne signifie pas que les dettes avec les fournisseurs soient à jour. Nous sommes confrontés à des retards de paiement, liés à la situation financière du pays, mais nous réitérons notre engagement à rembourser nos dettes et nous remercions les créanciers pour leur compréhension, lesquels continuent de faire confiance à Cuba malgré cette situation.

L’un des problèmes les plus graves de l’économie est associé aux déficiences du processus d’investissement. En 2019, comment cette variable s’est-elle comportée ?

Malheureusement, il n’y a pas beaucoup de progrès sur cette question et, comme nous l’avons répété : la vie de l’économie en dépend, car non seulement les investissements ne rapportent pas ce qui avait été prévu dans les études de faisabilité, mais le problème part de l’étude elle-même, souvent effectuée comme une démarche formelle, sans objectivité, comme un moyen pour que l’investissement soit approuvé et, par conséquent, les indicateurs conçus ne servent que sur le papier. C’est un problème sérieux.

Lorsque le développement du processus d’investissement ne parvient pas à être amorti avec ses rendements et à atteindre les niveaux prévus dans la faisabilité, cela appauvrit le pays, bien que cela puisse paraître contradictoire.

L’un des aspects qui illustre le plus les déficiences du processus d’investissement est que la dynamique de croissance des investissements au cours des dernières années est supérieure à celle du PIB.

De plus, le contrôle du processus d’investissement a été associé aux étapes d’élaboration et de montage et non à son rendement. Du moins, nous avons fait des progrès cette année en modifiant ces concepts. Mais nous avons besoin que les travailleurs soient également impliqués dans ces analyses.

Un autre problème est qu’un grand nombre des travaux d’investissement qui ont été réalisés dépendent des importations pour leur durabilité. Dès la conception des ouvrages, nous devons analyser ce dont ils ont besoin et qui va le garantir. Cela peut être l’entreprise étatique, et non étatique, l’investissement étranger, mais il doit s’agir d’un acteur national avec un minimum d’importations.

Avant la pénurie de carburant, Cuba a tenté de mobiliser toutes ses réserves d’économie de ressources et des résultats ont été obtenus. Comment, à partir de la planification de l’économie, peut-on alors parvenir à la systématisation de ces bonnes pratiques ?

Nous devons rappeler ce qu’est le concept d’économie des ressources, qui est parfois déformé. Il ne s’agit pas de réduire les niveaux d’activité, mais de les maintenir ou de les augmenter avec moins de ressources, sur la base d’une gestion plus efficace. C’est cela l’économie des ressources.

Dans le cadre de ce concept, nous sommes parvenus cette année à mettre en œuvre une série de mesures, qui ne sont pas les seules, et il convient de les maintenir sans penser que nous sommes sortis de cette « situation conjoncturelle ».

En fait, le plan est émis avec des niveaux d’activité qui soutiennent une croissance de 1 % du PIB, avec moins de consommation de carburant, c’est-à-dire que le plan a été conçu dans une optique d’économie.

Les mesures approuvées nous mettent en position d’aborder cette année 2020 avec la certitude qu’il dépend de nous de respecter le plan, indépendamment de la pression du gouvernement étasunien.

Cependant, un groupe de problèmes nous sont propres et nous devons résoudre : les déficiences du processus d’investissement, la libération des forces productives, en particulier l’entreprise d’État et l’augmentation et la diversification des exportations. L’entrée dans une phase de croissance économique plus accélérée dans le cadre de la deuxième phase du Plan de développement économique et social, à partir de 2022 ne dépend que de nous.

(Granma)

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