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La mesure unilatérale la plus sévère est aussi un échec

BrunoLES pertes causées à Cuba par l’application du blocus économique, commercial et financier exercé par les États-Unis depuis près de 60 ans, qui a causé des dommages quantifiables, compte tenu de la dépréciation du dollar par rapport à la valeur de l’or sur le marché international, pour plus de 922 milliards 630 millions de dollars de dollars, et les dommages cumulés provoqués par le blocus, à prix courants, s’élèvent à 138,843,4 milliards de dollars, a dénoncé le ministre des Relations extérieures, Bruno Rodriguez Parrilla, le 29 septembre, lors de la présentation du rapport sur les conséquences de cette politique inhumaine.

D’avril de l’année dernière à mars dernier, l’hostilité de Washington a provoqué à Cuba des pertes de 4,343 milliards de dollars, a déclaré le chef de la diplomatie cubaine.

Tout au long de son histoire, cette politique a eu pour but de porter préjudice à la famille cubaine, à la priver des ressources les plus élémentaires, à porter atteinte à sa santé, à son bien-être et à la paix, dans son empressement à semer « le désenchantement et le découragement par l’insatisfaction et les difficultés économiques (…), dans le but de provoquer la faim, le désespoir et la chute du Gouvernement », comme le décrit également le Mémorandum du diplomate étasunien Lester Mallory de 1960.

Il s’agit également du système de sanctions unilatérales le plus injuste, le plus sévère et le plus long jamais appliqué contre un pays.

Le ministre cubain des Relations extérieures a dénoncé dans une conférence de presse les actions menées ces dernières semaines par l’administration de Donald Trump, pour empêcher l’accès de Cuba au carburant.

« Le gouvernement des États-Unis applique des mesures spécifiques et non conventionnelles qui impliquent un changement qualitatif, une plus grande agressivité et une extraterritorialité encore plus poussée pour empêcher l’approvisionnement en carburant de notre pays », a déclaré Bruno Rodriguez.

Ces mesures comprennent la menace directe, la traque contre des compagnies de transport de carburant et les pressions exercées contre les gouvernements concernant l’immatriculation et le pavillon de ces navires, ainsi que des actions contre les compagnies maritimes et les compagnies d’assurance.

Rodriguez Parrilla a déclaré qu’il s’agit d’une escalade qui vise des effets dissuasifs et intimidants afin de créer des difficultés supplémentaires pour la population cubaine. Les mesures coercitives des États-Unis visent à « étouffer l’économie de notre peuple », a-t-il indiqué.

Le ministre a condamné l’expulsion de deux diplomates cubains de l’Organisation des Nations Unies (ONU) par les États-Unis, où la 74e Assemblée générale vient de démarrer, et il a assuré qu’il s’agissait « d’actions injustifiées et illégitimes visant à calomnier nos diplomates devant le monde ».

Il a ajouté que ces mesures « visent à provoquer une escalade diplomatique conduisant à la fermeture d’ambassades bilatérales, à renforcer encore le blocus et à créer des tensions entre les deux pays ».

Il a appelé la communauté internationale, les bureaux diplomatiques basés aux États-Unis et le peuple étasunien lui-même à répudier ces décisions.

(Granma)

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