Actualité »

Nouvelles sanctions dans le cadre de l’escalade agressive des États-Unis contre Cuba

estadoa unidos cuba bloqueoDans la foulée d’une nouvelle tentative visant à durcir le blocus commercial, économique et financier, le Département du Trésor des États-Unis a modifié la Réglementations relatives au contrôle des avoirs cubains pour imposer de nouvelles sanctions à notre pays.

« Avec ces amendements au règlement, le Département du Trésor refuse l’accès de Cuba aux devises étrangères et nous freinons le mauvais comportement du gouvernement cubain dans le cadre de notre soutien au peuple meurtri de Cuba », a déclaré cyniquement le Secrétaire au Trésor Steven Mnuchin.

En gros, les nouvelles sanctions renforcent les restrictions sur les envois d’argent et les transactions bancaires. Le gouvernement des États-Unis imposera une limite de mille dollars par trimestre sur les envois d’argent des familles. Il interdit également l’envoi d’argent à des proches parents de fonctionnaires cubains et de membres du Parti communiste cubain.

En 60 ans d’efforts pour étouffer le peuple cubain, Washington élimine l’autorisation d’envoyer des dons. Toutefois, il a ajouté une clause autorisant ces envois de fonds s’ils encouragent la croissance du secteur privé cubain indépendamment du contrôle du gouvernement.

Selon le registre fédéral, il a également été mis fin à une autorisation préalable autorisant les transactions U-turn : les transferts de fonds passant par les banques étasuniennes, mais qui ne commencent et ne finissent pas dans ce pays, et où ni l’émetteur ni le receveur ne sont soumis à la juridiction nord-américaine. En vertu de la nouvelle mesure, les établissements bancaires relevant de la juridiction des États-Unis ne seront autorisés qu’à refuser ces transactions et ne pourront pas les traiter.

Au cours des derniers mois, les États-Unis ont renforcé leurs sanctions contre Cuba tout en augmentant la pression sur le Venezuela. Au début du mois de juin, le gouvernement de Donald Trump a décrété de nouvelles interdictions en opposant son veto aux voyages éducatifs en groupe et en annulant visite à Cuba des navires de plaisance et de passagers, y compris les navires de croisière et les yachts, ainsi que les jets privés.

Le 2 mai de cette année, le président Donald Trump a également activé le Titre III de la Loi Helms-Burton, en vertu duquel il a autorisé l’introduction d’actions en justice devant les tribunaux étasuniens contre les entreprises inscrites sur la liste des entités cubaines soumises à restrictions établie par ce gouvernement en novembre 2017 et mise à jour un an plus tard. Cette liste arbitraire et illégitime, qui vise à intensifier le blocus et à étendre ses effets extraterritoriaux, interdit aux citoyens des États-Unis d’effectuer des transactions financières directes avec les entités en question.

Du fait de leurs prétentions illégitimes et contraires au Droit international, la Loi Helms-Burton et le blocus suscitent une réprobation mondiale, confirmée depuis près de trois décennies au sein des plus importants organismes régionaux et internationaux.

La plus récente décision du Département du Trésor impose des obstacles supplémentaires à Cuba, mais les États-Unis continueront d’échouer dans leur objectif central de soumettre par la force la volonté souveraine des Cubains et notre solidarité ferme et invariable avec le président constitutionnel Nicolas Maduro Moros, la Révolution bolivarienne et chaviste et l’union civile et militaire de son peuple.

(Granma)

Envoyer le commentaire

Votre email n'est jamais publié. Les champs obligatoires sont marqués. *

*