Actualité »

La réponse au blocus : Encore plus de Révolution !

Canel y RandyLa situation énergétique tendue que vit le pays, les causes qui l’engendrent, avec sa racine amère et profonde dans le blocus économique et, surtout, les mesures pour faire face et minimiser son impact négatif sur le développement de l’économie nationale et sur l’offre de services à la population, ont été largement abordées ce mercredi dans le programme télévisé Mesa Redonda (Table ronde), au Palais de la Révolution, avec la participation du président du Conseil d’État et du Conseil des ministres, Miguel Diaz-Canel Bermudez.

Les problèmes, a-t-il dit, ne sont pas des problèmes d’approvisionnement, mais simplement des problèmes d’ordre énergétique.

Des navires de transport de denrées alimentaires continuent d’arriver dans le pays, des navires chargés de céréales, de farine de blé et d’autres produits. Ce scénario nous oblige à appliquer des mesures à court terme car, a-t-il souligné, nous traversons une situation conjoncturelle.

Concernant l’escalade impériale agressive, Diaz-Canel a évoqué les propos du général d’armée Raul Castro Ruz, Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste, prononcés le 26 juillet 2018 :

« Pour nous, comme pour le Venezuela et le Nicaragua, il est très clair que le siège se resserre. Notre peuple doit rester vigilant et prêt à relever à chaque défi avec unité, fermeté, optimisme et une foi inébranlable dans la victoire. »

L’administration étasunienne actuelle, a rappelé le président cubain, intensifie les hostilités contre Cuba dans le but de nuire aux besoins essentiels de la population et à ses activités quotidiennes, et d’en rejeter la faute sur le gouvernement. Ils veulent rendre notre tissu social plus complexe afin de nous arracher des concessions politiques. La subversion idéologique se poursuit.

Il a reconnu que la position hostile à l’égard de Cuba était également liée à la situation en Amérique latine et dans les Caraïbes, en particulier au Venezuela.

Récemment, a-t-il rappelé, de nouvelles mesures ont été annoncées afin de priver Cuba d’accès aux devises étrangères, et ils persistent à vouloir empêcher l’arrivée de carburant dans le pays.

En outre, l’application de mesures unilatérales a limité les contrats avec les compagnies maritimes qui nous fournissaient des ressources et certaines d’entre elles se sont retirées, ce qui a entraîné une baisse de la disponibilité du diesel.

Il a précisé que pour minimiser l’impact de cette situation sur les services à la population et se concentrer sur les priorités, un plan de mesures a été approuvé, après avoir été discuté au sein du Bureau politique du Parti communiste de Cuba, présidé par le Premier secrétaire, le général d’armée Raul Castro Ruz.

Chez nos adversaires, a-t-il dit, nous constatons un plan qui n’est pas nouveau, qui reste génocidaire, pervers et qui a les mêmes prétentions : décourager le peuple.

Dans les circonstances actuelles, selon Díaz-Canel, il s’impose de :

→ Penser en tant que pays et accroître la compréhension du peuple.

→ Travailler courageusement. La beauté est dans les situations difficiles. Il est urgent de nous activer et de penser différemment, de proposer des solutions avec courage, intelligence, créativité, sans lamentations.

→ Agir différemment. Générer de nouvelles réponses à des problèmes qui ne sont pas nouveaux. C’est le moment d’informer le peuple et d’expliquer l’importance de sa participation.

Le chef de l’État cubain a insisté sur la nécessité d’accomplir toutes les tâches nécessaires pour faire face à cette situation. Nous devons faire confiance aux jeunes et, dans le cas des dirigeants et des cadres, a-t-il dit, il est nécessaire de répondre avec conviction à l’appel à agir correctement.

Selon lui, nous devons renforcer l’esprit de résistance de notre peuple et éviter les manifestations délictueuses et les attitudes opportunistes.

Il a également appelé le peuple à exercer le contrôle populaire, qui est une victoire pour la stratégie de penser en tant que pays, et « nous ne pouvons pas faire marche arrière sur cet aspect ». « C’est une pratique de la Révolution. Les plans de développement du pays doivent être confrontés à la Révolution populaire ».

(Granma)

Envoyer le commentaire

Votre email n'est jamais publié. Les champs obligatoires sont marqués. *

*