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Général, nous déposons aujourd’hui au pied de ta tombe la gloire de ton peuple

Raul Canel Maximo GomezÀ l’occasion du 114e anniversaire de la mort du général Maximo Gomez Baez, général en chef de l’Armée de libération et l’un des plus grands héros de notre histoire, une cérémonie militaire a été organisée en son hommage au cimetière de Colomb de La Havane, en présence du général d’armée Raul Castro Ruz, Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba, et de Miguel Diaz-Canel Bermudez, président du Conseil d’État et du Conseil des ministres.

À cet hommage solennel assistaient également de hauts responsables du ministère des Forces armées révolutionnaires (FAR) et des représentations de l’École interarmes des FAR « Général Antonio Maceo », de l’Institut technique et militaire « José Marti » et de l’Académie navale « Granma », des institutions s’étant vues attribuer l’Ordre d’Antonio Maceo.

Le Dr Eusebio Leal Spengler, Historien de la Ville, a prononcé une allocution magistrale en hommage au Généralissime, dans le cadre de cette commémoration qui a débuté par le dépôt d’une couronne de fleurs au nom du peuple cubain au pied de la tombe qui abrite les restes de l’homme qui occupa les plus hautes fonctions au sein de l’Armée cubaine de libération. Tout au long de la cérémonie, une garde d’honneur de l’Unité des cérémonies des FAR veilla sur l’obélisque qui perpétue sa mémoire.

Raul et Diaz-Canel ont présidé l’hommage rendu au généralissime Maximo Gomez. Photo: Ariel Cecilio Lemus
Dans son allocution, l’Historien de La Havane a évoqué chronologiquement le parcours et plusieurs grands faits d’armes du général en chef « mambi », ainsi que son rôle de premier plan tant dans les guerres pour l’indépendance de Cuba que durant son exil.

« À Cuba, il radicalisa ses idées », a souligné Leal (…), « il se rapprocha du cœur meurtri du peuple cubain (…) et rejoignit la Révolution naissante après la proclamation de l’indépendance de l’Île, le 10 octobre 1968 par le Père de la Patrie [Carlos Manuel de Cespedes] ».

L’historien de la Ville a décrit le Généralissime comme un homme que « toutes les générations de Cubains, d’hier, d’aujourd’hui et de toujours, ont dû et devront connaître » et il a relevé l’acuité de sa pensée anticolonialiste et ses exceptionnelles capacités de stratège militaire.

Raul et Diaz-Canel ont présidé l’hommage rendu au généralissime Maximo Gomez. Photo: Ariel Cecilio Lemus
À propos de l’une des photographies de Maximo Gomez les plus connues des Cubains, Leal Spengler, visiblement ému par le fait de rendre hommage à un homme de cette dimension au pied de sa tombe, s’est référé au patriote d’origine dominicaine, au moment où il prononça la dernière phase de son existence : « (…) il paraissait beaucoup plus âgé, bien qu’au moment de sa mort il n’eut à peine que 68 ans. »

Et d’ajouter : « Cependant, sur l’une de ses dernières images, on peut le voir les pieds bien calés sur les étriers de son cheval, la main serrant la poignée de la machette courbe qu’il porta pendant la révolution, et derrière les verres de ses lunettes, ses yeux fixes tels ceux d’un aigle scrutant l’horizon (…) ».

« Général, nous déposons aujourd’hui la gloire de ton peuple au pied de ta tombe, humide après la pluie de la nuit et les larmes de tristesse qui accompagnent ton départ. Mais saches que tu vivras éternellement dans nos coeurs. Vive Cuba ! », a conclu Leal Spengler.

Dans la solennité du moment, ont résonné les voix ordonnant le début de la parade militaire de l’Unité de cérémonies des FAR en hommage au chef mambi et, une fois terminée, la présidence et les participants déposèrent une fleur blanche au pied du tombeau.

(Granma)

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