Actualité »

Une Constitution issue de la sagesse du peuple

ciencia cubaAPPELÉE à devenir un pilier fondamental de l’économie nationale, la science cubaine a fêté sa journée en renouvelant son engagement à contribuer davantage au bien-être de la société et à assurer la pleine souveraineté technologique de la nation.

Le 15 janvier a été choisi comme Journée nationale des sciences, car ce même jour de 1960, le commandant en chef Fidel Castro Ruz, prenant la parole à la cérémonie du 20e anniversaire de la création de la Société de spéléologie de Cuba (SEC), tenue dans l’auditorium de l’Académie royale des sciences médicales, physiques et naturelles de la Havane, signala : « L’avenir de notre patrie doit nécessairement être un avenir d’hommes de science, d’hommes de pensée, parce que c’est précisément ce que nous semons le plus ; ce que nous semons le plus, ce sont des opportunités pour l’intelligence. »

Au milieu des activités célébrées dans le cadre de cet événement, Granma International a recueilli les déclarations de plusieurs représentants de la communauté scientifique cubaine, qui expliquent pourquoi les travailleurs du secteur donneront leur appui majoritaire à l’approbation de la nouvelle Constitution, lors du référendum du 24 février prochain.

LA RECHERCHE AU SERVICE DU PAYS

Il est très gratifiant pour les scientifiques que les principes de base de la nouvelle Constitution incluent le développement éducatif, scientifique, technique et culturel, ainsi que la construction d’une société fondée sur l’information et le savoir.

Nous soutenons que la priorité de la recherche scientifique doit être la solution aux problèmes qui touchent le pays et les citoyens en général. Nous approuverons une Constitution qui considère la science non seulement comme faisant partie des objectifs essentiels de l’État ou des principes de la politique éducative, scientifique et culturelle, mais aussi de ses fondements économiques.

Nous, les scientifiques cubains, savons que l’économie fondée sur le savoir et les entreprises de haute technologie constitueront un outil clé pour notre développement en tant que nation.

Il y a près de 60 ans, Fidel avait prévu que l’avenir de Cuba devait être nécessairement un avenir d’hommes de science. Aujourd’hui, nous qui travaillons dans cette sphère, nous nous efforçons d’être des dépositaires dignes de cette confiance. En votant OUI, nous honorons l’héritage et les enseignements du commandant en chef. (Dr Tania Crombet Ramos, chercheuse et directrice clinique du Centre d’immunologie moléculaire)

Les continuités et les changements que nous appuierons en tant que peuple ont la vertu d’être le produit de l’analyse collective et de la sagesse populaire. Mais en même temps, il faut reconnaître qu’il s’agit là d’une sagesse à laquelle souscrivent de nombreux scientifiques, étant donné les niveaux élevés d’engagement politique en faveur de la voie choisie depuis le début des années 1960 et l’extraordinaire culture politique accumulée au sein de notre société.

Moi, qui travaille dans le domaine des sciences sociales et humaines, je suis très heureuse de constater que dans le texte que nous ratifierons par notre vote individuel du

24 février, de nombreuses opinions et propositions ont été recueillies auprès des centres de recherche, des universités et du débat qui s’est tenu lors de la Session plénière de l’Académie des sciences du 27 octobre dernier. Plusieurs de ces remarques sont le produit de diverses études liées au pouvoir politique de nature populaire dans un processus de construction du socialisme, mené dans des conditions de sous-développement économique et du blocus qui nous est imposé par notre voisin du Nord.

Ceci et bien d’autres raisons que je ne peux détailler ici, me motivent à voter en faveur de la nouvelle Constitution, qui non seulement ratifie la voie qui signifie la transition socialiste avec un horizon communiste, mais contribue aussi à la continuité du chemin choisi dans de nouvelles conditions historiques. (Dr Olga Fernandez Rios, vice-présidente de l’Académie des sciences de Cuba).

La Constitution pour laquelle nous voterons le 24 février contient des aspirations légitimes du peuple cubain, que beaucoup d’autres peuples dans le monde aimeraient voir reflétées dans leurs textes constitutionnels respectifs. Je voudrais souligner, par exemple, les dispositions de l’article 16, paragraphe f, qui stipule que l’État promeut la protection et la conservation de l’environnement et la lutte contre le changement climatique, qui menace la survie de la planète, sur la base de la reconnaissance des responsabilités communes mais différenciées.

Elle stipule également que l’activité créatrice et de recherche dans le domaine scientifique est libre et que la recherche est favorisée avec un accent particulier sur le développement et l’innovation, en donnant la priorité à la résolution des problèmes qui concernent l’intérêt de la société et au bénéfice du peuple.

Par ailleurs, la nouvelle Constitution met le pays au diapason du temps présent et des années à venir, dans les aspects les plus dissemblables de la vie nationale, en maintenant les essences de la Révolution et sans renoncer à un iota de notre indépendance. C’est pourquoi j’entends voter Oui. (Docteur José Rubiera Torres, météorologue).

En tant que Cubaine née après le triomphe de la Révolution et travailleuse de l’Aquarium national depuis plus de 20 ans, dire Oui au référendum est avant tout un geste de gratitude, car notre centre a été créé par Fidel et l’actualité de sa pensée est déterminante dans le travail de l’institution et nous accompagne chaque jour dans notre travail scientifique.

Approuver la Constitution, c’est ratifier les fondements de l’État socialiste, ce qui implique, entre autres objectifs, de promouvoir un développement durable capable d’assurer la prospérité individuelle et collective, sur la base du progrès scientifique de la nation.

Je voterai consciemment en faveur de la nouvelle Constitution qui, en plus de tracer la voie à suivre et d’être le fruit d’un exercice sans égal d’une véritable démocratie participative, renforce une fois de plus le plein culte de la dignité des Cubains. (Master en sciences Maria de los Angeles Serrano, Directrice de l’Aquarium national de Cuba)

LA SAGESSE POUR LE BIEN COMMUN

Cette Constitution nous garantit la plus grande liberté de création et d’action dans une société, avec la seule restriction de ne pas affecter celle des autres, qui est la seule juste. La science a besoin de la liberté création des savoirs et la société exige que ses membres soient cultivés, apprennent et contribuent à la richesse sans aucune limitation.

L’un des aspects marquants de son texte définitif, qui a été enrichi dans le cadre d’un large débat avec l’ensemble de la population, est l’inclusion d’un article qui confirme que l’État encourage le progrès de la science, de la technologie et de l’innovation comme des éléments essentiels du développement économique et social.

En plus de contenir de nombreux concepts avancés dans le domaine de la science et de la technologie, la nouvelle Constitution établit un cadre juridique très constructif dans lequel nous pouvons légiférer et réaliser librement et efficacement tout ce qui contribue au bien de la société et de chacun de ses membres, avec sagesse. C’est pourquoi je l’appuierai par mon vote. (Dr Luis Alberto Montero Cabrera, président du Conseil scientifique de l’Université de La Havane).

Je suis certain que la communauté scientifique votera massivement Oui lors de la consultation du 24 février prochain.

Personnellement, je voterai OUI pour que nos enfants puissent rêver et devenir des hommes et des femmes de science, sans autre exigence que leur vocation, leurs efforts et leur talent ; pour que les femmes cubaines puissent continuer à représenter dignement le potentiel humain du pays ; pour que nous puissions continuer à construire un système de science, technologie et innovation inclusif au service de la société, où les évolutions stratégiques nationales et territoriales coexistent en toute harmonie.

Pour que l’exercice de la science à Cuba continue d’être libre, pour que les programmes de recherche soient construits sur la base des priorités de la population et des motivations et talents de nos chercheurs, pour que la science continue de contribuer à l’amélioration permanente de notre système socio-économique, et pour que la science reste une condition historique et une nécessité pour faire la Révolution, comme Fidel nous l’a appris dans son discours du 15 janvier 1960. (Ma en Sciences Alberto Rodriguez Batista, Directeur de la Science, de la Technologie et de l’Innovation au Citma).

Envoyer le commentaire

Votre email n'est jamais publié. Les champs obligatoires sont marqués. *

*