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Une politique peut-elle être plus destructrice qu’un ouragan?

BloqueoLorsque le bulletin météorologique annonce qu’un ouragan se profile à l’horizon comme une menace pour l’Île, tous les Cubains commencent à s’inquiéter. Même si les mesures adoptées par la Défense civile garantissent la préservation de la vie humaine et des ressources matérielles, chacun sait que les forces des vents et l’intensité des pluies sont impitoyables.

Chaque phénomène naturel qui nous frappe laisse derrière lui une traînée de dégâts qui doivent être réparés le plus rapidement possible. De ce fait, certains plans sont interrompus pour laisser la place aux travaux de redressement du pays. Cependant, l’État ne peut pas avancer aussi vite qu’il le souhaiterait.

Pour ne citer qu’un exemple, les dégâts causés par l’ouragan Irma ont dépassé 13 milliards de pesos, concentrés notamment dans le secteur du logement, les centres de santé, l’éducation, l’agriculture, l’infrastructure hôtelière et les routes.

Et pourtant, – et paradoxalement – le principal obstacle au développement de toutes les potentialités de l’économie cubaine n’est pas lié aux phénomènes naturels, mais à une façon immorale de faire de la politique : le blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis à Cuba.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en près de 60 ans, le système de sanctions unilatérales le plus injuste, le plus sévère et le plus long qui ait été appliqué contre un pays a causé à l’Île des dommages s’élevant à 933, 678 milliards de dollars. Du mois d’avril 2017 au mois de mars 2018, le préjudice financier a été de 4, 321 milliards de dollars

Loin de renoncer à son application, l’administration des États-Unis renforce cette politique immorale.

(Granma)

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