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Quelques-uns des principaux jalons de Cuba en matière de droits de l’Homme à Cuba au cours des cinq dernières années LE 16 mai, Cuba présente son Examen périodique universel (EPU) au Conseil des droits de l’Homme.

ebolaCette réunion est une nouvelle occasion d’exposer les progrès réalisés dans l’application d’un modèle économique et social axé sur l’être humain et visant à obtenir la plus grande justice possible.

C’est la troisième fois que notre pays se soumet à ce mécanisme, chargé d’examiner tous les quatre ans et demi dans quelle mesure l’ensemble des États membres remplissent leurs obligations et leurs engagements en matière de droits fondamentaux.

La dernière présentation de Cuba remonte à mai 2013. Granma International a tenu à partager avec ses lecteurs quelques-uns des événements marquants des cinq dernières années.

1. LA DÉCLARATION DE L’AMÉRIQUE LATINE ET DES CARAÏBES EN TANT QUE ZONE DE PAIX

La Déclaration de l’Amérique latine et des Caraïbes comme Zone de paix, signée par les pays membres de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (Celac) lors de son 2e Sommet à La Havane, en janvier 2014, constitue une contribution incontestable de Cuba à la stabilité et au développement de la région.

Cette proclamation établit « l’engagement des États de la région à respecter strictement leur obligation de se garder d’intervenir, directement ou indirectement, dans les affaires intérieures de tout autre État et de respecter les principes de souveraineté nationale, d’égalité des droits et d’autodétermination des peuples ».

2. ENTRÉE EN VIGUEUR D’UN NOUVEAU CODE DU TRAVAIL

Avec l’entrée en vigueur de la Loi 116, le Code du travail, en 2014, Cuba a mis à jour sa législation dans ce domaine pour y inclure de nouveaux droits qui la positionnent à l’avant-garde internationale.

Entre autres aspects, le nouveau Code reconnaît l’égalité au travail et le droit de tout citoyen d’obtenir un emploi, sans discrimination fondée sur la couleur de la peau, le sexe, les croyances religieuses, l’orientation sexuelle, l’origine territoriale, le handicap ou toute autre distinction attentatoire à la dignité humaine.

3. LA PRÉSIDENCE DE L’ASSEMBLÉE MONDIALE DE L’OMS

En mai 2014, Cuba a présidé la 67e Assemblée mondiale de la santé, qui s’est tenue au Palais des Nations à Genève, en Suisse, en présence de représentants des 194 pays membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le Dr Margaret Chan, alors Directrice générale de l’OMS, a félicité notre pays pour son travail à la tête de l’Assemblée et elle a souligné la solidarité de Cuba avec le reste du monde, où des dizaines de milliers de médecins et de spécialistes cubains ont contribué à sauver des millions de vies depuis le triomphe de la Révolution.

4. LA LUTTE CONTRE L’ÉPIDÉMIE D’ÉBOLA

Cuba a répondu rapidement à l’appel à l’aide urgent pour lutter contre l’épidémie de maladie à virus Ébola, lancé en 2014 par les Nations Unies et l’OMS. Notre pays a dépêché 262 médecins et infirmiers d’urgence qui ont travaillé sans relâche en Sierra Leone, en Guinée et au Libéria pendant près de sept mois, jusqu’à ce qu’ils parviennent finalement à endiguer l’épidémie.

En mai 2017, lors de la 70e Assemblée mondiale de la santé, l’OMS a remis le Prix Memorial Lee Jong-wook au contingent médical cubain, la Brigade Henry Reeve, en reconnaissance de son travail face aux catastrophes naturelles et aux épidémies graves.

5. RÉTABLISSEMENT DES RELATIONS AVEC LES ÉTATS-UNIS

Le 17 décembre 2014, la décision des présidents de Cuba et des États-Unis d’œuvrer au rétablissement des liens diplomatiques était annoncée. Les progrès réalisés au cours des deux années suivantes, qui ont abouti à la signature de 22 accords sur des questions d’intérêt mutuel, ont confirmé la volonté de Cuba d’entretenir des relations civilisées avec son voisin malgré les divergences existantes, dès lors qu’il existe égalité de traitement et de respect.

6. LE PREMIER PAYS À ÉRADIQUER LA TRANSMISSION MÈRE-ENFANT DU VIH ET DE LA SYPHILIS CONGÉNITALE

À la suite d’un examen rigoureux mené par le Comité régional de validation, en collaboration avec l’Organisation panaméricaine de la santé, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH – qui couvrait des aspects clés allant des soins médicaux aux droits de l’Homme – Cuba est devenue, en juin 2015, le premier pays au monde à se voir accorder la validation de l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH et de la syphilis congénitale.

7. LA MÉTHODE «OUI, JE PEUX » TOUCHE PLUS DE DIX MILLIONS DE PERSONNES

Fin 2015, la méthode d’alphabétisation cubaine « Yo sí puedo » (Oui, je peux) avait atteint plus de dix millions de personnes dans le monde, dont plus de neuf millions avaient appris à lire. Parmi les principales reconnaissances décernées par l’Unesco à cette initiative cubaine figurent la Mention d’honneur du Roi Seijong (2002, 2003) et la distinction éponyme en 2006.

8. RÉÉLECTION AU CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME

Cuba a été élu en 2006 en tant que membre à part entière et fondateur du nouveau Conseil des droits de l’Homme, appelé à surmonter les sélectivités et les doubles standards de l’ancienne Commission. Les États-Unis, supposés champions de la cause des droits de l’Homme, ont été écartés.

Pour honorer cet engagement, notre pays a rempli deux mandats consécutifs (maximum prévu). Après une pause, il a été à nouveau élu comme membre à part entière en 2013 pour la période 2014-2016, puis réélu en octobre 2016 pour l’exercice biennal 2017-2019, grâce à l’appui de 160 pays à l’Assemblée générale des Nations Unies. Cuba étant le pays ayant obtenu le plus grand nombre de voix.

9. RENCONTRE HISTORIQUE ENTRE L’ÉGLISE CATHOLIQUE ET L’ÉGLISE ORTHODOXE DE RUSSIE

En février 2016, La Havane a accueilli une rencontre historique entre le Pape François et le Patriarche de l’Église orthodoxe russe Kirill, la première rencontre des dirigeants des deux Églises après le schisme du christianisme en 1054.

« À ce pas, Cuba deviendra la capitale de l’unité », a déclaré Sa Sainteté François en reconnaissance des efforts de notre pays en faveur de la paix et de la compréhension au niveau international.

10. LE TAUX DE MORTALITÉ INFANTILE LE PLUS BAS DE L’HISTOIRE

En 2017, notre pays a enregistré les taux de mortalité infantile les plus bas de son histoire en réduisant le taux à 4,040 pour mille naissances vivantes. Ce chiffre le situe au niveau des pays développés en Europe, et bien au-dessus des États-Unis, qui affichent un taux de 6 pour mille naissances vivantes.

11. DISCUSSION DES DOCUMENTS DU 7e CONGRÈS DU PARTI

En mai 2017, s’est tenu le 7e Congrès du Parti, où ont été présentés la Conceptualisation du Modèle économique et social, les bases du Plan national de développement économique et social à l’horizon 2030 et la mise à jour des Orientations 2016-2021, des documents qui ont ensuite été soumis à un large débat, avant d’être adoptés par l’Assemblée nationale. Leur mise en œuvre mènera notre socialisme sur la voie de la prospérité et de la durabilité.

12. TÂCHE VIE

Au plan international, Cuba est un ardent défenseur des programmes visant à réduire l’impact de l’Homme sur l’environnement. A l’échelle nationale, un plan connu sous le nom de Tarea Vida (Tâche vie) a été approuvé. Ses mesures ont pour objet d’atténuer les effets du changement climatique sur notre pays dans différents scénarios : 2020, 2050 et 2100.

13. AIDE À LA RÉGION DES CARAÏBES À LA SUITE DU PASSAGE DES OURAGANS IRMA ET MARIA

Au cours de la saison cyclonique de 2017, deux puissants ouragans, Irma et Maria, ont dévasté plusieurs pays des Caraïbes. Le niveau des dommages était révélateur des effets du changement climatique et il a montré les vulnérabilités de la région face à des catastrophes naturelles de plus en plus intenses.

Bien que son territoire ait également été gravement frappé, Cuba a dépêché une aide solidaire aux pays des Caraïbes les plus touchés, comme la Dominique et Antigua-et-Barbuda.

14. VISITE D’EXPERTS SUR DES QUESTIONS RELATIVES AUX DROITS DE L’HOMME

Notre pays fait preuve d’un haut niveau d’engagement envers les procédures et les mécanismes de l’ONU en matière de droits de l’Homme, comme en témoignent les visites effectuées en 2017 par deux experts indépendants des Nations Unies, en réponse à une invitation du gouvernement cubain.

Mme Maria Grazia Giammarinaro, Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les droits de l’Homme des victimes de la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants, a effectué une visite de travail sur l’île en avril. Elle a pu confirmer l’engagement de notre pays dans la lutte contre la traite des êtres humains, sur la base d’une politique de « tolérance zéro » pour ce genre de délit.

Par ailleurs, au mois de juillet, Mme Virgina Dandan, experte indépendante en matière de droits de l’Homme et de solidarité internationale à l’ONU, s’est également rendue dans notre pays. Elle a souligné les points forts du modèle cubain dans des domaines tels que l’éducation, la santé et le sport, avant d’annoncer que les résultats de son séjour dans l’Île seraient présentés dans un rapport au Conseil des droits de l’Homme à Genève en cours d’année.

15. NOUVEAUX CHANGEMENTS DANS LA POLITIQUE MIGRATOIRE

Le 1er janvier 2018, de nouvelles mesures migratoires sont entrées en vigueur dans le cadre du processus continu et irréversible de mise à jour de la politique migratoire du pays depuis janvier 2013. L’ « habilitation » du passeport a été supprimée, l’entrée et la sortie à Cuba de citoyens cubains résidant à l’étranger dans des embarcations de plaisance a été autorisée. Supprimé également l’exigence de résidence pour que les enfants, nés à l’étranger, de parents cubains, puissent obtenir la nationalité cubaine et leur carte d’identité. Cet ensemble de mesures, qui a été très bien accueilli par la communauté cubaine à l’étranger, a une fois de plus démontré la volonté de Cuba de continuer à renforcer les liens avec les citoyens résidant à l’étranger et d’élargir leurs droits et ceux de leur famille.

16. LE PAYS LE PLUS SÛR POUR LE TOURISME

Malgré les campagnes des États-Unis, basées sur des thèses non fondées et sans preuves scientifiques liées à de prétendues

« attaques acoustiques » contre leurs diplomates à La Havane, Cuba a été déclaré « pays le plus sûr pour le tourisme», à la 38e Foire Internationale du Tourisme (Fitur) à Madrid.

17. ÉLECTION DE LA NOUVELLE ASSEMBLÉE NATIONALE DU POUVOIR POPULAIRE

Entre 2017 et 2018, des élections générales se sont déroulées à Cuba et les membres de la 9e Législature de l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire ont été élus.

Les candidatures émanaient de plus de 12 000 propositions formulées lors des 970 sessions plénières (territoriales et nationales) des organisations de masse (Centrale des travailleurs de Cuba, CTC, Comités de défense de la Révolution, CDR, Fédération des femmes cubaines, FMC, Association nationale des petits agriculteurs, ANAP) et des structures de la Fédération des étudiants universitaires, FEU et de la Fédération des élèves du secondaire, FEEM. Sur les 605 candidats élus, 287 sont des délégués de circonscription.

Leur moyenne d’âge est de 49 ans et les femmes, en particulier, représentent 53,22%, ce qui fait de notre Parlement le deuxième au monde ayant la participation féminine la plus élevée, derrière le Rwanda avec 61,3%.

La participation massive du peuple cubain aux urnes, qui a dépassé 85 % des inscrits, est une expression de la vitalité du système démocratique cubain.

18. L’ÉLECTION D’UN NOUVEAU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ÉTAT ET DU CONSEIL DES MINISTRES

Dans le cadre des élections générales, des élections ont également été organisées pour élire un nouveau Conseil d’État. Le camarade Miguel Diaz-Canel a été élu président du Conseil d’État et du Conseil des ministres, complétant ainsi le processus de relève générationnelle aux plus hautes responsabilités de l’État et du gouvernement cubains, des mains de la génération historique de la Révolution.

« Dans cette Législature, il n’y aura pas de place pour ceux qui aspirent à une restauration capitaliste ; cette Législature défendra la Révolution et continuera de perfectionner le socialisme », a déclaré Diaz-Canel aux députés.

19. SIÈGE DE LA 37e PÉRIODE DE SESSIONS DE LA COMMISSION ÉCONOMIQUE POUR L’AMÉRIQUE LATINE

Cuba a été retenue pour célébrer le 70e anniversaire de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (Cepal) et assumer sa présidence temporaire pour la période 2018-2020.

La Secrétaire exécutive de la Cepal, Alicia Barcena, a salué le parcours de la Grande Île des Antilles et ses efforts pour mener à bien un projet social juste et inclusif.

« Ce pays qui nous accueille aujourd’hui – et il est juste de le souligner –, teste ses propres chemins face aux coûts humains brutaux qu’entraîne depuis plus de 50 ans l’imposition d’un blocus injuste », a souligné Mme Barcena lors de l’inauguration de l’événement, qui s’est déroulé du 8 au 11 mai à La Havane.

(Granma)

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