Actualité »

Le Venezuela réaffirme son attachement à l’Union civique et militaire

Venezuela MaduroL’Exercice d’action défensive multidimensionnelle « Indépendance de 2018 », qui s’est déroulé le week-end dernier au Venezuela, a démontré une fois de plus la vitalité de l’Union civique et militaire dans la nation bolivarienne, qui est en butte aux pressions extérieures et aux boycottages économiques de la droite locale.

« La profondeur de l’Union civique militaire se ressent dans l’âme du peuple, dans son sourire, dans sa joie et dans l’âme des soldats qui font déjà partie intégrante du corps de la Force armée nationale bolivarienne (FANB). Nous avons une doctrine anti-impérialiste, bolivarienne, chaviste », a déclaré le président vénézuélien Nicolas Maduro.

« Notre pays bolivarien a démontré une fois de plus, au cours de ces exercices, qu’il dispose d’un plan de défense adapté à toute menace et circonstance, pour faire face à une éventuelle agression et défendre la paix de son peuple », a souligné le président depuis le Fort Tiuna, à Caracas, cité par AVN.

Ces manœuvres, qui visaient à renforcer l’union civique et militaire, ainsi qu’à consolider la préparation du peuple et de la FANB à la défense de la nation, et la préservation de la paix, ont confirmé le potentiel de ce pays d’Amérique du Sud.

Depuis le Commandement central de l’Exercice d’action multidimensionnelle de défense « Indépendance 2018 », le président Maduro a également souligné que le Venezuela continuera à progresser dans le renforcement d’alliances de coopération en matière militaire avec des pays comme la Chine, l’Iran, la Russie, le Belarus, la Turquie et, bientôt, l’Inde, afin de « renforcer les mécanismes de défense et de protection de la paix et de l’indépendance dans le pays », selon l’agence Prensa Latina.

Dans ce contexte, le chef de l’État a annoncé que son pays augmentera ses investissements en vue de renforcer sa défense aérienne. « Ce sont des investissements dont le pays a besoin pour renforcer la protection de toutes les villes et régions du pays », a-t-il souligné.

Il convient de rappeler que le Venezuela continue de faire l’objet de menaces en tout genre sous l’impulsion des États-Unis et de leurs alliés dans la région, qui sont allés jusqu’à suggérer la possibilité d’une intervention militaire.

« Toutes ces mesures ont pour but de garantir la paix du peuple, car le Venezuela est un pays de paix », a souligné le président, tout en estimant qu’il était « difficile pour tout pays d’Amérique latine et des Caraïbes d’avoir un tel potentiel, à l’exception de Cuba, qui accumule 60 ans de défense et de victoires dans la préservation de son indépendance et de la paix ».

« Le Venezuela dispose aujourd’hui d’une doctrine, d’un concept stratégique et d’un plan opérationnel qui est le meilleur et le plus important qu’il ait connu en 200 ans de la République et qui fait la fierté tous les membres des quatre composantes de la FANB, et de l’ensemble de la Milice nationale bolivarienne », a ajouté le président Nicolas Maduro.

Il a aussi dénoncé le fait que 150 Vénézuéliens ont été recrutés et entraînés en Colombie comme soldats, sans que l’on sache à quelles fins, et il a transmis un message de paix aux membres de l’Armée colombienne qui ne veulent pas d’un conflit avec le Venezuela, avant de souligner la nécessité de la tenue d’une réunion de coordination pour la paix avec ce pays voisin.

LE CHEF DE LA DIPLOMATIE CONDAMNE LES MANŒUVRES CONTRE SON PAYS

Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Jorge Arreaza, a dénoncé lors de son discours devant le Conseil des droits de l’Homme aux Nations unies (ONU), les actions d’ingérence du gouvernement des États-Unis et de ses alliés européens dans les affaires intérieures de son pays.

Par ailleurs, il a signalé que le président Donald Trump n’a eu de cesse pendant tout ce temps de proférer des menaces contre le Venezuela et a imposé des sanctions contre ce pays dans le but de renverser le gouvernement de Nicolas Maduro.

« Nous ne saurions permettre que ce Conseil des droits de l’Homme soit pris en otage par ceux qui ne veulent que faire la guerre », a-t-il déclaré devant les hauts dirigeants réunis à Genève, en Suisse.

Dans ce contexte, le pays se prépare aux élections présidentielles. Voici leur chronogramme

- 20 février :
Fermeture des inscriptions pour les nouveaux votants.

- Du 24 au 26 février :
Envoi des candidatures par Internet.

- 26 février :
Vérifications du processus électoral.

- 26 et 27 février :
Présentation des candidatures au Conseil national.

- 5 mars :
Publication du Registre électoral définitif.

- Du 2 au 19 avril :
Campagne électorale.

- 22 avril :
Élections présidentielles.

(Granma)

Envoyer le commentaire

Votre email n'est jamais publié. Les champs obligatoires sont marqués. *

*