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Pour Cuba et pour Fidel

elecciones cuba 1LES élections à Matanzas se sont caractérisées par un trait particulier : le souvenir de la présence de Fidel, le dimanche 30 juin 1984 dans la province, la première du pays à avoir fait l’expérience du Pouvoir populaire, qui s’est ensuite étendue dans l’ensemble du pays.

Cet événement a été évoqué avec une émotion palpable aux bureaux de vote N° 1 de la 46e circonscription, et N° 2 de la 25e circonscription, qui furent visités par le leader historique de la Révolution.

Ces deux lieux ont été parcourus par Teresa Rojas Monzon, Première secrétaire du Parti dans la province, qui a profité de l’occasion pour remettre aux présidents de ces bureaux de vote des photos de ce moment historique.

« C’est quelque chose que je n’oublierai jamais », a déclaré Heriberto Sosa Casanova, à l’époque président du Bureau N° 2 de la 25e circonscription. « Il était environ 11h40 lorsqu’il est arrivé. Sa présence déclencha un attroupement de gens du quartier venus le saluer et lui serrer la main », se souvient-il.

« Après avoir salué les membres du bureau de vote, il s’est dirigé à moi pour me poser de nombreuses questions. Même s’il est vrai que nous ne l’attendions pas, le bureau de vote était très bien organisé. Il s’est enquis du nombre d’électeurs, du nombre de personnes qui avaient déjà voté et il a souligné l’importance de ce processus pour l’avenir du pays.

« Il est revenu vers 22 heures et nous a accompagnés pour le dépouillement, dès la clôture du scrutin. Il s’est également enquis des principaux événements de la journée et nous a donné des explications précieuses sur le système électoral en cours de création à Matanzas.

« Si vous me demandez en quoi ressemblent ces élections à celles de 1974, réalisées à titre de test, je dirai que les deux ont eu lieu dans la même joie, mais aujourd’hui les gens ont davantage conscience de l’importance d’exercer le droit de vote. Comme à l’époque, c’est une autre victoire de Cuba, cette fois pour Cuba et aussi pour Fidel », a affirmé Sosa Casanova.

À LA HAUTEUR DU COMMANDANT EN CHEF

A Altos de Mompie, le soleil est déjà levé et a franchi les plus hauts sommets environnants. Le village se trouve à 1 090 mètres d’altitude dans cette zone de la Sierra Maestra, où vivent 117 personnes, dont près de 70 en âge de voter.

Ce village recèle un endroit mémorable dans l’histoire de Cuba, car c’est ici, dans une humble chaumière paysanne jalousement conservée par les gens du hameau, que Fidel fut nommé, le 3 mai 1958, commandant en chef de toutes les forces révolutionnaires. Telle est la principale raison qui a réuni, devant les portes du bureau électoral, deux tiers des résidents alors que le soleil n’était pas encore levé.

« Les deux tiers du village avait déjà voté dans les deux premières heures de la journée. Les autres avaient le reste de la journée pour eux, car certains viennent d’assez loin et l’accès est difficile », a expliqué Yanelis Ruiz à Granma.

Cette jeune présidente du Bureau électoral précise que bon nombre d’électeurs étaient même arrivés avant elle, ce qui n’était pas pour lui déplaire. On aurait dit qu’ils s’étaient retrouvés pour une veillée, qu’ils avaient passée la nuit ici, depuis l’hommage que nous avons rendu hier à Fidel.

« Hier, nous avons organisé une cérémonie dans la petite maison où Fidel a reçu le grade et le qualificatif qui lui est resté pour toujours : commandant en chef. Les gens ont apporté des fleurs, lu des poèmes, chanté et évoqué sa vie et échangé leurs vues sur la meilleure manière de rester fidèles à son héritage.

« À la fin, je leur ai rappelé que la première chose à faire pour nous était de traduire nos paroles en acte de venir de bonne heure pour voter avec le cœur, pour lui, pour Cuba, pour cette démocratie qu’il a créée. Et ils étaient tous là au petit matin ! »

RIEN N’A PU EMPÊCHER LA NOUVELLE VICTOIRE

L’ouragan Irma a emporté bien des choses à Isabela de Sagua. Maisons, biens, écoles, commerces… Mais il n’est pas venu à bout de la foi et de la confiance des gens, résolus à tout reconstruire et à continuer d’aller de l’avant.

Animés par ce même esprit, les gens se sont levés aux premières lueurs de l’aube pour aller déposer leurs suffrages pour élire les candidats aux Assemblées municipales du Pouvoir populaire, avec la conviction que les personnes élues sauraient poursuivre le programme de reconstruction de ce Conseil populaire.

Pedro Eloy Delgado, plus connu comme El Chino (Le Chinois), a exercé son droit de vote au Bureau de vote N°1 de la 71e Circonscription du Conseil populaire Nueva Isabela, un village fondé par Fidel. Au terme du scrutin, il a déclaré à la presse que participer à ce processus était en même temps un devoir et un droit citoyen, parce que seule une Révolution comme la nôtre était capable de s’occuper des personnes sinistrées comme elle l’a fait là-bas.

Le passage du cyclone de 1933 provoqua une véritable catastrophe, et l’attitude du gouvernement de l’époque, qui ne pensait qu’à l’argent et n’avait que faire du sort des pauvres et des humbles, fut bien différente. Aujourd’hui, par contre, l’aide est arrivée sur-le-champ et nombreux sont ceux qui ont reçu des matériaux ou ont réparé leurs maisons. C’est pour ce genre de choses qu’ils sont venus voter de bonne heure, signale Pedro Eloy.

Et comme à Isabela, dans d’autres villages et villes de la province de Villa Clara comme El Santo, Nazabal, La Panchita, Caibarien, Remedios et Camajuani, qui ont été durement frappés par le phénomène climatique, le processus électoral s’est déroulé avec souplesse et transparence, comme un témoignage de respect à Fidel, au dire de Julio Lima Corzo, président du Conseil de défense de cette province.

SANCTI SPIRITUS NE CROIT PAS AUX CYCLONES

Dans le quartier de Sansariq, à Yaguajay, il y a deux choses que l’ouragan Irma n’a pas pu détruire : le fromager mythique adoré par ses villageois à la sortie de Mayajigua, plus robuste et touffu que jamais malgré les vents violents de l’ouragan, et la résistance de ses habitants, habitués à se lever tôt, quelles que soient les circonstances.

Face à l’arbre ancestral vénéré par plusieurs générations, les membres de la 7e circonscription se sont donné rendez-vous de bonne heure à la polyclinique Camilo Cienfuegos – aménagée en Bureau de vote N° 1 pour l’occasion –, pour élire le représentant de sa zone à l’Assemblée municipale du Pouvoir populaire.

L’école d’économie, comme tout le monde appelle l’endroit, figure parmi les centaines d’institutions de la municipalité à avoir retrouvé leur toit après la furie des vents, le 9 septembre dernier, lorsque le cyclone a balayé pendant 12 heures Yaguajay.

Les gens de Yaguajay gardent un souvenir bien vivace de la violence des vents, nous confie Emilio Lopez, un garde de sécurité de l’Entreprise de productions variées qui a perdu sa maison : « je me suis débrouillé comme j’ai pu, je me suis construit un toit avec ce que j’ai trouvé sur place et me voici en train de voter avant de me rendre au travail », affirme ce jeune homme, qui est également président de son Comité de défense de la Révolution (CDR).

Teresa Fernandez, du service du cadastre de la Délégation municipale de l’agriculture, nous explique qu’elle en est actuellement à réparer les fissures de sa maison. « Le toit en zinc a bien résisté, mais les murs ont pris un sacré coup. Heureusement, j’ai les matériaux nécessaires pour les travaux », indique-t-elle.

La présidente de la Zone de défense, Domingo Gonzalez, n’a pas besoin de jeter un œil à ses papiers pour nous faire une évaluation des destructions provoquées par l’ouragan : sur les 2 486 logements que compte ce Conseil populaire, 870 ont été endommagés, dont 64 destructions totales et 93 partielles. Ce qui, souligne-t-il, n’a pas entamé la persévérance innée des habitants de Sansariq.

FESTIVITÉ DÉMOCRATIQUE

Deuxième du pays pour le nombre d’électeurs (775 300), Holguin a vécu des élections qualifiées de fête de la démocratie par les autorités politiques, du gouvernement et la population en général.

Après avoir exercé son droit de vote, Luis Antonio Torres, membre du Comité central du Parti communiste de Cuba et Premier secrétaire de cette organisation dans cette province, a rappelé qu’ « aujourd’hui nous procédons à l’élection des véritables représentants du peuple en faisant honneur à Fidel, le leader historique de la Révolution cubaine ». Et la population a été le principal protagoniste de cette journée, non seulement pour s’être rendue massivement aux urnes mais en raison de sa participation en tant qu’autorité électorale.

C’est ce que confirme Lidice Irasema Cruz Figueredo, qui avec Lilianne Gonzalez Rios et Lilian Mendez Herrera ont présidé le bureau de vote No 3 de la 34e circonscription, dans le chef-lieu de la province.

« J’ai toujours accepté cette responsabilité, car elle confirme le plein droit de vote des femmes à Cuba et qu’elles participent à l’organisation et au bon déroulement des élections », affirme Lidice.

« Je le vois aussi comme une obligation pour moi, qui suis une jeune mère. J’ai une fillette de 8 ans et je veux lui donner un exemple nécessaire. Mon père, qui est décédé, était très patriote et il nous a inculqué un sens du devoir, des valeurs et cette culture de servir la Révolution à tout moment. Je me souviens qu’il m’a accompagné la première fois que j’ai voté. Il était très fier. »

Lidice, qui travaille à la Direction provinciale de justice en tant que responsable du Département des registres civils, affirme qu’elle entend donner cet exemple à sa fille.

MILLE BONNES RAISONS

Pedro Pablo Gutierrez, 85 ans, est arrivé accompagné par ses petits-fils et de sa fille ce 26 novembre au bureau de vote de sa circonscription dans la province d’Artemisa, pour accorder son vote de confiance non seulement pour la personne qui le représentera mais « pour la Révolution, pour Fidel », tient-il à souligner.

« Pour moi, c’est un moment d’une grande importance, car très jeune j’ai lutté pour des idées que notre commandant en chef a toujours défendues, et le fait de me rendre aujourd’hui aux urnes est une façon de réaffirmer le soutien de tout un peuple à l’œuvre qu’il a édifiée », déclare ce combattant de la Révolution cubaine, sous l’oreille attentive de son petit-fils Raudel Rodriguez, de 20 ans, actuellement en troisième année de médecine, qui se déclare « fier de vivre cette expérience, car c’est grâce aux acquis de notre pays que j’ai pu faire mes études, et dans un proche avenir je pourrai contribuer moi aussi à la construction de notre avenir ».

Nous sommes attirés par le nombre importants de jeunes présents dans l’un des bureaux de vote de la municipalité de Mariel : sur les cinq membres, quatre sont des élèves ou des étudiants. « J’avais participé comme votante aux élections précédentes, mais c’est la première fois que je me vois confier une responsabilité à ce genre de démarche. Nous avons interagi avec la population et nous nous réjouissons d’avoir contribué au bon déroulement de ces élections, qui appartiennent à tout le peuple », souligne l’universitaire Daimé Rodriguez.

SANTIAGO, TOUJOURS FIDÈLE

Les habitants de Santiago de Cuba ont envoyé un message d’unité, de soutien et d’amour à Fidel et sa Révolution socialiste lorsqu’ils sont descendus massivement dans les rues dimanche pour se rendre aux urnes ouvertes dans les 2 598 bureaux de vote de cette province.

« Il ne pouvait pas en être autrement à Chicharrones », nous disent María Elena Kindelan Napoles et Magalys Quiala Carbonell, « car notre quartier à une riche histoire et sera toujours l’un des quartiers les plus révolutionnaires de Santiago de Cuba, qui a été dignifié lors du triomphe du 1er janvier 1959. »

Plus au sud, au Centre urbain Antonio Maceo, Yaumara Somber Nuñez a tenu à faire part à Granma de son émotion en cette journée mémorable:

« Je m’étais promise d’accompagner voter ma fille de 16 ans. C’est la première fois qu’elle exerce ce droit. À notre bureau de vote No 2 de la 116e circonscription, on lui a remis un diplôme à l’effigie du commandant en chef », affirme-t-elle.

Presque au bout de l’avenue de l’Alameda, depuis lequel on peut contempler le paysage imposant de la Sierra Maestra, s’aidant d’une canne et accompagné par un jeune garçon, Roberto Roll Vastay s’exprime d’une voix ferme : « Je ne vois plus rien, mais j’ai vu suffisamment de choses pour être fier de mon pays, et au lieu de me faire apporter mon bulletin de vote chez moi, j’ai demandé à mon petit-fils de 13 ans de m’accompagner au bureau de vote, pour qu’il apprenne à défendre l’œuvre de la Révolution. »

Ainsi, d’un bout à l’autre de la province de Santiago de Cuba, on pouvait percevoir ce même sentiment. Le Conseil électoral provincial faisait état d’un nombre de plus de 775 417 électeurs, supérieur aux élections précédentes. Et Lazaro Exposito Canto, premier secrétaire du Parti dans cette province de signaler : « C’est une journée très patriotique, marquée par notre engagement à défendre la liberté et une nouvelle victoire de Fidel et de Raul. »

LA RATIFICATION D’UN ENGAGEMENT

C’est la quatrième fois que Maria Esther Remedios Collado, présidente du Bureau de vote No 3 de la 48e circonscription, dans la zone 141 de la municipalité de Ciego de Avila, se voit confier ce genre de fonction.

Dans ses déclarations à l’agence d’information nationale (ACN), elle explique que toutes les fois où elle a présidé le bureau de vote, la journée s’est très bien passée, marquée par une vaste participation de personnes de tous âges venues pour l’exercice de la démocratie participative.

Elle a assuré que cette expérience lui a montré les bontés des élections cubaines, qui garantissent l’exercice efficace du droit de vote, sans coaction d’aucune sorte et en toute transparence.

Caridad Suarez Siria, une femme au foyer de plus de 70 ans, votera dimanche pour la première fois depuis son domicile, car elle se remet des séquelles d’un accident cardiovasculaire l’empêchant de faire de longs trajets.

« Depuis mon accident, je ne peux réaliser que quelques menus travaux chez moi. Je suis contente qu’on puisse m’apporter mon bulletin de vote, car je ne peux plus me déplacer si loin », signale Caruca, comme l’appellent les gens du quartier Ortiz, dans le chef-lieu de cette province.

Après avoir exercé son droit de vote, Noraida Navarro Barroto, femme au foyer, nous confie avoir voté pour la personne la mieux à même de la représenter et de répondre aux inquiétudes des citoyens.

Les Cubains ont toujours été à l’avant-garde des batailles livrées dans le pays, et les habitants de la province de Ciego de Avila l’ont confirmé. (ACN)

POUR LA DÉFENSE DES CONQUÊTES

Ce dimanche, des milliers d’habitants de l’Île de la jeunesse se sont rendus dans les 154 bureaux de vote pour élire les délégués de circonscriptions à l’Assemblée municipale du Pouvoir populaire.

Une journée marquée par le patriotisme et la conviction que la force réside dans l’unité du peuple, comme nous l’a enseigné Fidel. Les gens ont ainsi dédié leur vote au socialisme et à la paix dont ils jouissent aujourd’hui dans cette île qui a bénéficié des plus nobles programmes de la Révolution.

Les écoles internationalistes, la « volonté hydraulique », la mise en œuvre de plans agricoles, l’industrialisation, les travaux routiers, la santé et une infrastructure en permanente modernisation animent les milliers de personnes venues voter pour la défense d’une œuvre qui leur tient à cœur.

Comme à l’accoutumée, les urnes étaient gardées par des écoliers, les pionniers vêtus de leur uniforme, sous la conduite de leurs parents et de leurs grands-parents qui transmettent de génération en génération les enseignements de notre leader historique.

LE PREMIER VOTE

Cesia Gomez avait déjà pris part à d’autres journées électorales, mais toujours vêtue de son uniforme de pionnière, chargée de la surveillance des urnes.

Ce dimanche, c’est la première fois qu’on la voyait en tant que votante. À l’âge de 17 ans, elle assure que « c’est l’occasion d’élire la personne qui représentera notre circonscription. C’est pourquoi il faut veiller à bien choisir les candidats ».

Comme elle, plus de 3 800 jeunes de l’Île de la Jeunesse ont voté pour la première fois.

Mais la participation des jeunes ne s’est pas limitée à se rendre aux urnes.

Elle a à peine 16 ans, mais elle s’exprime avec la maturité de quelqu’un qui est conscient que ce genre de démarche décide de l’avenir du pays.

« Pouvoir élire la personne la mieux placée pour nous représenter est un honneur et un devoir. C’est pourquoi je suis là, pour veiller à ce que toutes les réglementations soient rigoureusement respectées comme il se doit, conformément à la volonté du peuple. »

UN VOTE PAR CONVICTION ET UNE CONFIANCE DANS L’AVENIR

À ses 87 ans, les jambes d’Isabel Avilés Mojena ne répondent plus comme avant. Même si elle l’avait voulu, il lui a été impossible de se rendre jusqu’au bureau de vote, ce qui ne l’a pas empêché d’exercer le droit que lui confère la Constitution en tant que Cubaine.

« Je suis contente qu’une pionnière et une représentante du bureau m’aient apporté mon bulletin à domicile. Je suis une femme profondément révolutionnaire et je ressentais le besoin de voter aujourd’hui pour Fidel et pour la patrie. C’est une très belle journée pour nous tous. »

Cette expérience et ces sentiments ont été partagés par les milliers d’habitants de la province de Las Tunas qui se sont présentés aux urnes pour élire leurs délégués, souligne Candido Rodriguez Garcia, président d’un bureau de vote, une responsabilité qu’il a déjà assumée à sept reprises.

« Je pense que ce à quoi nous avons assisté aujourd’hui est une preuve de la confiance du peuple en notre système socialiste. Nous n’avons pas eu à frapper à une seule porte. Tous les électeurs sont venus de leur propre gré, avec organisation et discipline. S’il me fallait trouver un mot pour qualifier cet événement, ce serait massivité. »

« J’AI VOTÉ POUR FIDEL ET LA RÉVOLUTION »

« C’est une journée inoubliable pour moi. J’ai voté pour la première fois et j’ai dédié ce vote à Fidel. Le hasard a voulu que nous soyons nés le même jour. »

Tels étaient les propos de la jeune soldate Inés Josefa Peña Fernandez, après avoir déposé son bulletin dans l’urne réservée aux électeurs de la circonscription spéciale No 33, à la Brigade de la Frontière, ordre d’Antonio Maceo.

Résidant dans la commune Julio Antonio Mella, à Santiago de Cuba, Peña Fernandez, 18 ans, effectue actuellement son service militaire dans cette unité d’avant-garde, avant d’entreprendre des études de relations internationales.

En cette journée, elle a également eu le privilège d’être la première à voter parmi tous les combattants de la Brigade, ce dont elle se dit très fière, « car voter à Cuba est un acte de reconnaissance à la Révolution, un devoir envers elle-même ».

Plus de 360 000 électeurs étaient appelés à participer au première tour des élections dans cette province de l’est du pays, qui compte 600 circonscriptions, dont deux spéciales réservées aux membres des Forces armées révolutionnaires (FAR).

UNE JOURNÉE SPÉCIALE POUR UN PEUPLE RECONNAISSANT

Une pluie fine et intermittente a accompagné, dès les premières heures de la matinée, les gens qui se sont rendus aux 1 752 bureaux ouverts à Camagüey pour faciliter la participation citoyenne à ce scrutin.

« Même la pluie n’a pas pu gâcher cette journée très spéciale, car il ne s’agissait pas d’élections quelconques », a affirmé Esther Varona Rodriguez, une octogénaire venue voter accompagnée de sa petite-fille.

« Ce vote est un geste d’un grand symbolisme. Il réaffirme notre décision de continuer de construire un pays libre et souverain, une patrie digne et fidèle à l’héritage de ceux qui ont tout donné pour que nous soyons libres et que nous puissions arriver jusqu’ici. »

Eleuterio Francia Sanchez figurait aussi parmi les premiers à exercer leur droit de vote : « Cette journée marque un moment important pour la Révolution, par conséquent notre devoir est de répondre présent, comme nous l’avons toujours fait pour défendre ses valeurs et ses conquêtes. »

Ce même devoir et ce même engagement ont motivé des milliers d’habitants de la province de Camagüey ce dimanche à l’élire les 871 candidats aux assemblées municipales du Pouvoir populaire, parmi les 1 887 candidats désignés dans les réunions de quartiers.

ÉLECTIONS AU BORD DE LA MER

Les personnes qui ont exercé leur droit de vote dans la communauté de Castillo de Jagua-Perché, dans la province de Cienfuegos, où l’empreinte de la mer est partout, dans leur vie, leurs traditions, leur histoire et leur avenir.

Maibel Fabelo Suarez, présidente de la 91e circonscription de cette localité, a expliqué à l’ACN que les bureaux de vote No 1 et No 2 ont ouvert leurs portes à 7 heures, en présence de la majorité des plus de

550 électeurs, nombre desquels sont des pêcheurs qui partent tôt le matin et reviennent en fin d’après-midi.

Elle a précisé que ceux qui partent pêcher en mer la nuit étaient rentrés de bonne heure pour voter.

Et d’ajouter que sa circonscription compte sous sa juridiction Cayo Carena, le seul îlot habité des trois de la baie de Cienfuegos. Ils y ont envoyé une urne accompagnée d’un pionnier et d’un membre du bureau de vote afin que les huit habitants de l’Îlot puissent exercer leur droit de vote. (ACN)

UNE MATINÉE DE PURE DÉMOCRATIE

C’est par belle journée électorale ensoleillée que les électeurs se sont rendus aux urnes des 723 bureaux de votes aménagés dans la province de Mayabeque.

Victor Manuel Ramirez Garcia, combattant du ministère de l’Intérieur, a exercé son droit de vote au bureau No1 de la 16e circonscription du chef-lieu de cette province, pour élire la personne qu’il jugeait la mieux à même de le représenter à l’Assemblée municipale du Pouvoir populaire. « C’est l’un de mes droits et je le rends effectif aujourd’hui, à l’instar d’autres collègues de travail. Dès que nous aurons voté, nous retournerons à nos missions de la journée. »

Quant à Rocio Milian Suarez, infirmière à l’hôpital général Leopoldito Martinez, elle est venue voter de bonne heure à la 13e circonscription.

« Je suis en vacances, mais je ne pouvais manquer de venir exercer mon droit de vote. Je profiterai de mes journées de repos plus tard. »

(Granma)

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