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L’Association des juristes cubains condamne le blocus

bloqueo NOLe blocus économique, commercial et financier exercé par les États-Unis contre Cuba est non seulement toujours en vigueur, mais il devient plus strict du fait du renforcement du caractère extraterritorial de ses mesures.

Ainsi s’est exprimée l’Union nationale des juristes de Cuba (UNJC) dans une déclaration condamnant le siège cruel exercé par le gouvernement étasunien contre notre pays, en particulier dans le secteur bancaire, ce qui provoque de graves difficultés pour le développement de l’île.

Le document signale que les faits démontrent l’utilisation croissante de cette arme financière comme outil de la politique étrangère des États-Unis contre les pays qui s’opposent à leurs intérêts, y compris contre leurs propres alliés.

L’Union nationale des juristes de Cuba fait valoir que les blocus sont qualifiés d’actes de génocide en vertu de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, de 1948, et un acte de guerre économique, selon la Déclaration relative au droit de la guerre maritime, adoptée à la Conférence navale de Londres, le 26 février 1909.

Cependant, « Cuba et les États-Unis ne sont pas en guerre et jamais aucune attaque militaire n’a été lancée contre les États-Unis depuis le territoire cubain ni des actes de terrorisme n’ont été encouragés contre le peuple étasunien », déclare l’Union des juristes de Cuba.

Et de poursuivre: « Le blocus viole non seulement les droits humains du peuple cubain, mais aussi le droit souverain de tous les pays du monde à entretenir des relations avec Cuba sans être passibles de sanctions. Par ailleurs, cette mesure viole le Droit international, les buts et les principes de la Charte des Nations unies, ainsi que les normes du libre-échange. »

L’Union des juristes de Cuba a réitéré sa gratitude aux associations de collègues dans le monde entier qui exigent la cessation de cette politique illégale et génocidaire, qui n’empêchera jamais le peuple cubain de défendre sa souveraineté et son droit de choisir librement son avenir.

(Granma)

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