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Raul : « Santiago est un exemple de tout ce qui peut être fait, même avec des moyens limités »

Raul santiago cubaro, « Vers 7 heures du matin du samedi 20 février, alors que cette ville de l’est du pays s’éveillait à peine, le président Raul Castro Ruz a surpris les habitants en parcourant la rue centrale Enramada de la Plaza de Marte jusqu’à la Alameda, accompagné de Lazaro Exposito Canto, Premier secrétaire du Parti dans cette province.

Une phrase, répétée à satiété, prononcée par l’un des nombreux Santiagais sortis dans la rue pour saluer le président, résume en quelques mots tout le travail qui a été accompli ici, et a marqué les impressions de cette journée, où Raul est allé à la rencontre des habitants : « Quiconque a vu Santiago après le passage de l’ouragan Sandy ne peut pas croire qu’aujourd’hui elle soit si magnifique ».

Et ce fut précisément cette splendeur, mais surtout l’enthousiasme des habitants de Santiago et l’affection envers leurs dirigeants, qui n’ont pas manqué à cette heure matinale dans l’avenue la plus animée de la ville, où sont concentrés, entre autres, des boutiques, des restaurants, des cafétérias, des centres culturels, tous construits avec le meilleur goût.

Durant son parcours, Raul a abordé des sujets aussi divers que la situation économique du pays et ses perspectives énormes ; le contexte international ; le rétablissement des relations diplomatiques avec les États-Unis, et, profitant que parmi les gens qui se pressaient autour de lui se trouvaient des officiers des Forces armées révolutionnaires mobilisés dans le cadre de la campagne contre les vecteurs de maladies, il a mis en garde contre le danger d’entrée à Cuba du virus Zika, en insistant sur la nécessité de respecter scrupuleusement toutes les mesures sanitaires.

Dans cette jolie rue pavée, le président a visité le marché de produits agricoles El Avileño et le glacier Jardines de Enramada, preuves manifestes de la renaissance d’une ville fondée voilà 500 ans et qui continue de croire que « Oui, on peut ». Là, il s’est félicité de la variété des offres et surtout des prix abordables pour la population.

Tout au long de sa visite, Raul a reçu des témoignages d’affection des Santiagais qui, en plus de le remercier pour sa visite et de lui demander de revenir plus souvent, adressaient des vœux de bonne santé et de longue vie à Fidel Castro. « Santiago l’aime » lui ont-il dit plus d’une fois.

Dans le souci de faire plaisir tout le monde, Raul s’est laissé prendre en photo, d’autres l’ont photographié avec leurs portable alors qu’il marchait dans la rue, et il n’a pas manqué non plus d’enfants sans complexes courant vers lui pour l’embrasser. À un coin de rue, un vieil homme lui a tendu la main pour lñui annoncer qu’il s’était battu à ses côtés dans la Sierra Maestra. Santiago est ainsi : partout naît une histoire.

Les surprises de la rue Enramada se sont poursuivies plus tard quand Raul est arrivé au jardin d’enfants Gloria Cuadras, situé dans une ancienne maison de la famille de Vilma Espin. Ici, il a bavardé avec les enfants, s’est assis pour jouer avec eux et leur a même prêté sa casquette militaire.

Ensuite, le président a visité le zoo de la ville, le Parc des rêves et la Colline de Saint Jean, des sites toujours très animés le samedi, mais qui ce matin-là étaient plus animés que d`habitude, lorsque le président cubain est arrivé et qu’il a entamé en toute simplicité une conversation avec les Santiagais qui se trouvaient là.

Vers midi, Raul a évoqué ensuite cet indispensable échange des dirigeants avec le peuple, aux centaines de personnes qui avaient attendu plus de deux heures devant le siège du Parti provincial. Au terme d’une réunion avec Lazaro Exposito, au cours de laquelle ils ont examiné le plan du quartier de San Pedrito, le programme de logement dans la province, la planification urbaine de la ville et la lutte contre les illégalités, Raul est ressorti dans la rue et, micro en main, il a dit aux Santiagais : « Je suis rarement revenu de Santiago aussi heureux que je le suis aujourd’hui. »

Sur une tribune improvisée, après avoir partagé plusieurs anecdotes avec la population, il a dit combien il avait apprécié cette visite de la ville, à l’occasion de l’hommage funèbre réservé au commandant de l’Armée rebelle Pedro Miret Prieto, pour parcourir les rues comme il n’avait pas pu le faire depuis de nombreuses années. « La direction du Parti et le gouvernement à Santiago donnent un exemple de tout ce qui peut être fait, même avec des moyens limités,» a-t-il dit.

« Je repars satisfait et je reviendrai », a-t-il déclaré, ajoutant plus loin : « Je suis content de Santiago, continuez à travailler »

(Granma)

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