Un nouveau accord mondial qui affronterait l’actuel réchauffement global provoqué par l’Homme devrait naître à Paris, après des négociations ardues et retardées au sein de la Convention Cadre des Nations unies sur le changement climatique.
L’objectif du futur accord qui devra avoir un caractère légal et juridique et entrer en vigueur en 2020, est celui de limiter le réchauffement de la Terre au-dessous de deux degrés centigrades par rapport à l’ère préindustrielle, avant 1850.À cinq jours du début de ce qu’on appelle COP21 en France, l’attention internationale sur l’avenir du climat continue «in crescendo».
L’importance du rendez-vous dans la célèbre ville des Lumières a des antécédents historiques.Depuis 1992, le leader de la Révolution cubaine, Fidel Castro, a déclaré dans la Conférence sur le Moyen-Orient et développement à Río de Janeiro, Brésil, qu’une «importante espèce biologique risque de disparaître dû au rapide et progressif anéantissement de ses conditions naturelles de vie: l’Homme».
Après cette rencontre la Convention Cadre des Nations unies sur le changement climatique a été mise en vigueur en 1994 et ratifiée par 195 Etats dans le but de stabiliser les concentrations atmosphériques d’effet de serre à un niveau adéquat.La COP21 est vue comme une opportunité unique pour éviter l’augmentation de plus de deux degrés centigrades de la température globale.
Paris pourrait être le point de partie pour la transition énergétique des carburants fossiles vers l’emploi des sources d’énergie renouvelables et en général vers des économies avec une basse émission du carbone.
Un principe clé et discuté sont les responsabilités communes mais différenciées de différents pays du fait que les pays le plus développés sont ceux qui ont pris la plus grande part à ce problème du point de vue climatique.
De l’autre côté, l’accord devra être égalitaire afin de ne pas engager les besoins de développement des pays arriérés.
(Prensa Latina)