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Articles de racisme
Le racisme, une barbarie à éradiquer
e racisme, – ce mythe barbare de notre époque –, est enfoui dans l’inconscient, si bien qu’il nous faut l’éliminer complètement. Il est le fils du préjugé, une autre croûte de l’espèce humaine qui fait autant de mal psychologique à la victime qu’à l’agresseur. L’anthropologue Ashley Montagu, dans une affirmation énergique, a déclaré : « L’illusion de la race est le mythe le plus nuisible de l’homme ». Quant à José Marti, il l’a exprimé avec son génie de la métaphore et sa profondeur éthique.
En noir et blanc
La séquestration du noir à partir du blanc n’est pas l’exclusivité d’un seul pays au passé esclavagiste ou esclavisant, c’est plutôt la règle. À Cuba, on peut même parfois la chercher dans ce que l’on considère comme notre première œuvre littéraire, Espejo de paciencia (Miroir de patience), écrite par un créole d’origine canarienne.
Des sportifs des États-Unis font entendre leur voix au CIO
L’ancien sprinter John Carlos, passé à la postérité pour avoir levé le poing, avec son compatriote Tommie Smith, sur le podium du 200 m aux Jeux de Mexico en 1968, figure parmi les signataires d’une lettre adressée au Comité international olympique (CIO), demandant la suppression de la Règle 50 de cet organisme.
Nous sommes noirs et nous sommes fiers de l’être
Après avoir remporté la médaille d’or du 200 mètres aux Jeux olympiques de Mexico en 1968 avec un record de 19,83 secondes, Tommie Smith, ainsi que son coéquipier John Carlos, médaillé de bronze sur cette même distance avec un chrono de 20,10, furent exclus de la délégation des États-Unis et expulsés du Village olympique.
Cuba, en défense de la vie
Les résultats de Cuba dans la lutte contre le nouveau coronavirus n’ont pas fait ces jours-ci la une des grands médias. Une fois de plus, le silence règne alors que la Grande Île des Antilles s’obstine à sauver des vies, au coup par coup contre la Covid-19, n’épargnant ni ses efforts ni ses ressources, et
Le rêve enflammé de Martin Luther King
Près de 57 ans plus tard, l’essence du discours « Je fais un rêve » de Martin Luther King Jr. reprend toute sa vigueur aux États-Unis. Ses paroles semblent résonner dans l’esprit des manifestants dans les rues : « Je vous le dis ici et maintenant, mes amis, bien que, oui, bien que nous ayons à faire face à des difficultés aujourd’hui et demain je fais toujours ce rêve : (…) Je fais le rêve qu’un jour cette nation se lèvera et vivra le vrai sens de sa foi : “Nous tenons ces vérités comme allant de soi, que les hommes naissent égaux”. »”
« La Haine raciale ne peut que détruire »
La haine raciale est le langage politique de cette classe moyenne traditionnelle. Leurs titres universitaires, leurs voyages, leur foi ne servent à rien parce qu’en dernier ressort tout se dilue face à la lignée. Au fond, l’origine imaginée est plus forte et semble collée au langage spontané de la peau qui hait, des gestes viscéraux et de leur morale corrompue.
Le socialisme se doit d’être antiraciste
Sur l’étagère d’un stand d’une foire du livre, une phrase imprimée sur un T-shirt a retenu mon attention : « Les races n’existent pas, le racisme, lui, existe ». Fernando Ortiz écrivit en 1946 El engaño de las razas (Le mensonge des races), un essai clé dans l’évolution d’une pensée anthropologique qui l’a amené à envisager l’ethnie cubaine en termes de pleine intégration. Le savant démantela scientifiquement et conceptuellement l’application des normes raciales pour classer les êtres humains et tenter de justifier la supériorité des uns sur les autres par la couleur de la peau.