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Articles de Fidel réflexions
ON NE TUE PAS LES IDÉES
Voilà quelques jours, analysant les dépenses qu’entraît la construction de trois sous-marins de la classe Astute, j’avais affirmé « qu’avec une somme pareille on pourrait former 75 000 médecins en mesure de soigner 150 millions de personnes, à supposer que le coût de la formation d’un médecin au Royaume-Uni soit le tiers de ce qu’elle vaut aux Etats-Unis ». Je me demande maintenant, en faisant le même calcul, combien on pourrait diplômer de médecins avec les cent milliards de dollars que tomberont dans les mains de Bush rien qu’en une année pour continuer de semer le deuil dans les foyers iraqiens et étasuniens. Réponse : 999 990 médecins, en mesure de soigner deux milliards de personnes ne recevant aucun service médical.
BUSH l’attend tout d’un coup : BADABOUM
Badaboum : voilà le mot qui me venait à l’idée. J’ai consulté un dictionnaire et le mot était bien là, d’origine onomatopéique et à connotation tragique : badaboum. Sans doute ne l’ai-je jamais utilisé dans ma vie.
AUX SOURDS QUI NE VEULENT PAS ENTENDRE
La production céréalière mondiale de 2007 est en bonne voie pour atteindre un niveau record. Malgré cela, les disponibilités totales seraient tout juste suffisantes pour répondre à la demande accrue, due à la rapide croissance de l’industrie des biocarburants.
PERSONNE NE VEUT PRENDRE LE TAUREAU PAR LES CORNES
C’est le 28 mars, voilà moins de deux mois, alors que Bush, au terme d’une réunion avec les principaux constructeurs automobiles des Etats-Unis, avait proclamé son idée diabolique de faire produire du carburant à partir d’aliments, que j’ai écrit mes premières réflexions.
LE SOUS-MARIN ANGLAIS
Les dépêches de presse nous l’ont annoncé. Il est de la classe Astute, le premier en chantier en Grande-Bretagne depuis plus de vingt ans.
DE L’AVIS UNANIME
Quand la question de la production de biocarburants à partir d’aliments, qui sont toujours plus chers, a été abordée à la Sixième Rencontre continentale de La Havane, l’immense majorité des participants a repoussé l’idée avec indignation. Mais il est toutefois incontestable que des personnalités dotées de prestige, d’autorité et agissant de bonne foi ont été gagnées à l’idée que la biomasse de la planète était suffisante pour faire les deux choses à la fois dans un délai relativement bref, sans penser à l’urgence de produire les aliments appelés à servir de matière première à l’éthanol et à l’agrodiesel.
CE QUE NOUS AVONS APPRIS À LA SIXIÈME RENCONTRE CONTINENTALE DE LA HAVANE
La plupart des guerres des dernières décennies ont eu comme motivation fondamentale, on le sait, le contrôle de sources d’énergie. La consommation d’énergie est garantie à des secteurs privilégiés dans les pays du centre aussi bien que la périphérie, tandis que le gros de la population mondiale n’a même pas accès aux services de base. La consommation d’énergie par habitant est de 13 000 kilowatts aux Etats-Unis, alors que la moyenne est de 2 429 dans le monde et de juste 1 601 en Amérique latine.
LE DÉBAT S’INTENSIFIE
Atilio Borón, un notable penseur de gauche qui présidait encore tout récemment le Conseil latino-américain des Sciences sociales (CLACSO), a écrit pour la Sixième Rencontre continentale de lutte contre les traités de libre-échange et pour l’intégration des peuples, qui vient de conclure à La Havane, un article qu’il a eu l’amabilité de me faire parvenir accompagné d’une lettre.
LA TRAGÉDIE QUI MENACE NOTRE ESPÈCE
Je ne peux parler comme économiste ou scientifique. Je le fais à simple
titre d’homme politique qui souhaite déchiffrer les arguments des
économistes et des scientifiques dans un sens ou un autre. Je tâche
aussi de saisir les motivations de chacun de ceux qui se prononcent sur
ces questions. Voilà à peine vingt-deux ans, nous avons soutenu à La
Havane un grand nombre de réunions avec des dirigeants politiques,
syndicalistes, paysans, étudiants que nous avions invités en tant que
représentants de ces secteurs. A leur avis, le problème le plus
important du moment (1985) était l’énorme dette extérieure accumulée
par les pays latino-américains, qui se chiffrait à 350 milliards de
dollars. Le dollar d’alors avait un pouvoir d’achat bien supérieur au
dollar d’aujourd’hui.
CE QUI S’IMPOSE SUR-LE-CHAMP, C’EST UNE RÉVOLUTION ÉNERGÉTIQUE
Je n’ai rien contre le Brésil. De nombreux Brésiliens, sur lesquels on
ne cesse de déverser des arguments dans un sens ou un autre capables de
tromper des amis traditionnels de Cuba, doivent nous juger des
trouble-fêtes qui ne se soucient pas de porter préjudice aux recettes
en devises de leur pays. Garder le silence serait pour moi choisir
entre l’idée d’une tragédie mondiale et un prétendu avantage pour le
peuple de cette grande nation.