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Articles de Fidel Castro Ruz
LE SOUS-MARIN ANGLAIS
Les dépêches de presse nous l’ont annoncé. Il est de la classe Astute, le premier en chantier en Grande-Bretagne depuis plus de vingt ans.
DE L’AVIS UNANIME
Quand la question de la production de biocarburants à partir d’aliments, qui sont toujours plus chers, a été abordée à la Sixième Rencontre continentale de La Havane, l’immense majorité des participants a repoussé l’idée avec indignation. Mais il est toutefois incontestable que des personnalités dotées de prestige, d’autorité et agissant de bonne foi ont été gagnées à l’idée que la biomasse de la planète était suffisante pour faire les deux choses à la fois dans un délai relativement bref, sans penser à l’urgence de produire les aliments appelés à servir de matière première à l’éthanol et à l’agrodiesel.
CE QUE NOUS AVONS APPRIS À LA SIXIÈME RENCONTRE CONTINENTALE DE LA HAVANE
La plupart des guerres des dernières décennies ont eu comme motivation fondamentale, on le sait, le contrôle de sources d’énergie. La consommation d’énergie est garantie à des secteurs privilégiés dans les pays du centre aussi bien que la périphérie, tandis que le gros de la population mondiale n’a même pas accès aux services de base. La consommation d’énergie par habitant est de 13 000 kilowatts aux Etats-Unis, alors que la moyenne est de 2 429 dans le monde et de juste 1 601 en Amérique latine.
LE DÉBAT S’INTENSIFIE
Atilio Borón, un notable penseur de gauche qui présidait encore tout récemment le Conseil latino-américain des Sciences sociales (CLACSO), a écrit pour la Sixième Rencontre continentale de lutte contre les traités de libre-échange et pour l’intégration des peuples, qui vient de conclure à La Havane, un article qu’il a eu l’amabilité de me faire parvenir accompagné d’une lettre.
LA TRAGÉDIE QUI MENACE NOTRE ESPÈCE
Je ne peux parler comme économiste ou scientifique. Je le fais à simple
titre d’homme politique qui souhaite déchiffrer les arguments des
économistes et des scientifiques dans un sens ou un autre. Je tâche
aussi de saisir les motivations de chacun de ceux qui se prononcent sur
ces questions. Voilà à peine vingt-deux ans, nous avons soutenu à La
Havane un grand nombre de réunions avec des dirigeants politiques,
syndicalistes, paysans, étudiants que nous avions invités en tant que
représentants de ces secteurs. A leur avis, le problème le plus
important du moment (1985) était l’énorme dette extérieure accumulée
par les pays latino-américains, qui se chiffrait à 350 milliards de
dollars. Le dollar d’alors avait un pouvoir d’achat bien supérieur au
dollar d’aujourd’hui.
CE QUI S’IMPOSE SUR-LE-CHAMP, C’EST UNE RÉVOLUTION ÉNERGÉTIQUE
Je n’ai rien contre le Brésil. De nombreux Brésiliens, sur lesquels on
ne cesse de déverser des arguments dans un sens ou un autre capables de
tromper des amis traditionnels de Cuba, doivent nous juger des
trouble-fêtes qui ne se soucient pas de porter préjudice aux recettes
en devises de leur pays. Garder le silence serait pour moi choisir
entre l’idée d’une tragédie mondiale et un prétendu avantage pour le
peuple de cette grande nation.
LA RÉPONSE BRUTALE
Le représentant le plus authentique du système de terreur que la
puissance la plus redoutable qu’ait connue notre planète a imposé au
monde grâce à sa supériorité technologique, économique et politique est
sans nul doute George W. Bush. Nous faisons donc nôtre la tragédie du
peuple étasunien et ses valeurs morales. Ce n’est que de la
Maison-Blanche que pouvaient partir les instructions données à Kathleen
Cardone, juge de la cour fédérale d’El Paso (Texas), de libérer sous
caution, vendredi dernier, Luis Posada Carriles.
L’INTERNATIONALISATION DU GÉNOCIDE
La réunion de Camp David vient de conclure. Nous avons tous écouté avec
intérêt la conférence de presse des présidents des Etats-Unis et du
Brésil, et les nouvelles concernant leur rencontre et les opinions
qu’ils ont avancées.
Plus de trois milliards de personnes dans le monde condamnées à mourir prématurément de faim et de soif
Je n’exagère pas ; je serais même plutôt prudent. J’ai beaucoup
réfléchi là-dessus après la réunion du président Bush avec les
fabricants de voitures étasuniens.